Albares insiste sur le fait que la feuille de route avec le Maroc est respectée et que le caractère espagnol de Ceuta et Melilla ne fait aucun doute

MADRID, 22 septembre (EUROPA PRESS) –

Le ministre par intérim des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a insisté vendredi sur le fait que la feuille de route convenue avec le Maroc, également en matière douanière, était en train d’être respectée, et a assuré que « personne » ne met en cause l’espagnolité de Ceuta et Melilla a des doutes.

C’est ainsi qu’il s’est exprimé lors d’une conférence de presse à New York au terme de sa participation à l’Assemblée générale de l’ONU, après lui avoir rappelé que c’était précisément dans ce contexte, il y a un an, qu’il avait convenu avec son homologue marocain Naser Burita que le Melilla et le nouveau à Ceuta ouvriraient en janvier de cette année.

« Je ne l’ai pas promis avec mon homologue marocain, c’est dans la feuille de route et dans la déclaration hispano-marocaine de la réunion de haut niveau » de février dernier et « l’ensemble de la feuille de route est en train d’être respectée », a-t-il défendu.

En ce sens, il a souligné qu' »il y a eu plusieurs étapes dans les douanes de Ceuta et Melilla dans les deux sens et bien sûr, de même que tous les aspects de la feuille de route sont en train d’être réalisés, des étapes sont également en cours dans celle-ci ».

Après sa rencontre il y a un an avec Burita, Albares a annoncé que tous deux étaient convenus de « travailler pour que le début du passage des marchandises de manière ordonnée et progressive à travers les postes douaniers terrestres ait lieu pendant tout le mois de janvier ». A cette époque, le RAN n’avait pas encore de date prévue.

À ce jour, trois passages de marchandises en douane ont eu lieu. Le premier d’entre eux a eu lieu le 27 janvier et le second le 24 février. Seule la dernière, enregistrée le 26 mai, incluait pour la première fois le passage de marchandises également en provenance du Maroc.

D’un autre côté, le ministre a insisté une fois de plus sur le fait qu' »il n’y a aucun doute dans l’esprit de personne sur le caractère espagnol de Ceuta et Melilla ». « Je n’ai besoin de personne pour confirmer que Ceuta et Melilla sont espagnoles, tout comme je n’ai besoin de personne pour confirmer que Madrid, Barcelone, La Corogne ou Séville sont espagnoles », a-t-il conclu.