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BRUXELLES, 13 novembre (EUROPA PRESS) –
Le ministre espagnol des Affaires étrangères par intérim, José Manuel Albares, a demandé que l’Union européenne prenne la tête de la solution au conflit au Moyen-Orient, en veillant à ce qu’elle prenne des mesures pour la tenue d’une conférence internationale promouvant la solution à deux États.
Devant le reste des collègues européens du Conseil des Affaires étrangères de l’UE, l’Espagne a défendu la tenue d’une conférence de paix, comme l’a demandé le président espagnol par intérim, Pedro Sánchez, lors du dernier sommet européen et que le bloc « se mette à l’avant-plan » des efforts. vers une solution à deux États.
« L’Union européenne doit s’impliquer de manière décisive dans la construction politique d’un Etat palestinien qui coexiste et coexiste avec un Etat d’Israël, en se garantissant mutuellement prospérité, stabilité, sécurité et paix et stabilité dans tout le Moyen-Orient », a souligné Albares. conférence de presse depuis Bruxelles, où il a expliqué que le sommet méditerranéen de Barcelone le 27 novembre est « une nouvelle opportunité de diriger ».
Albares a une nouvelle fois exigé devant les Vingt-Sept un cessez-le-feu à Gaza pour permettre l’approvisionnement humanitaire dans la bande de Gaza et la nécessité d’augmenter l’aide européenne à la population civile de l’enclave palestinienne.
« Aujourd’hui, le consensus porte sur des pauses humanitaires », a reconnu le ministre espagnol, tout en insistant pour que ces trêves soient « imminentes ». « Si nous parlons de pauses humanitaires, elles doivent être imminentes, nous ne pouvons pas attendre longtemps des pauses humanitaires », a-t-il insisté. Quoi qu’il en soit, il a défendu « de regarder au-delà », demandant un cessez-le-feu humanitaire et une conférence internationale de paix pour « matérialiser la solution à deux États ».
Son collègue portugais, Joao Gomes Cravinho, a soutenu cette demande, même s’il a reconnu que d’autres États membres « demandent une autre terminologie » pour la guerre à Gaza. « Ce sur quoi nous sommes tous d’accord, c’est qu’il n’y a plus de victimes civiles », a-t-il indiqué, soulignant que l’offensive israélienne s’éloigne du droit international et a causé plus de morts civiles en un mois que « dans toute la guerre en Ukraine ».