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BRUXELLES, 13 novembre (EUROPA PRESS) –
Le ministre des Affaires étrangères par intérim, José Manuel Albares, a indiqué lundi que la loi d’amnistie renforce « coexistence et harmonie » après avoir reconnu le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, sa préoccupation concernant les accords conclus avec Junts et ERC pour l’investiture de Pedro Sánchez.
« Partout en Europe, les lois d’amnistie sont toujours des instruments de construction, de coexistence et d’harmonie. Et c’est ce dont la Catalogne a besoin et ce dont l’Espagne a besoin. »a-t-il assuré lors d’une conférence de presse après la réunion des ministres des Affaires étrangères du bloc.
En ce sens, le ministre des Affaires étrangères a évité de répondre directement à Borrell, assurant que « ne commente pas les autres commentaires »bien qu’il ait qualifié la mesure de démocratique, rappelant qu’en 1977 la loi d’amnistie avait été « le début de notre démocratie actuelle ».
Défendre que le gouvernement bouge « toujours dans le cadre de la Constitution »a donné l’exemple de lois d’amnistie approuvées dans des pays comme la France, le Portugal ou l’Italie pour souligner que ce type d’initiatives « Ils ne sont pas étranges du tout » en Europe.
Ces déclarations interviennent peu de temps auparavant, Josep Borrell avait admis son « inquiétude » en raison des accords conclus par le PSOE avec le mouvement indépendantiste. « Ce n’est pas le moment, mais tous ceux qui me connaissent et connaissent ma carrière peuvent imaginer ce que je pense. »a-t-il assuré lors de la conférence de presse générale après la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.
Tout en affirmant qu’il ne connaît pas encore les détails de la loi d’amnistie, Borrell a reconnu que les accords conclus avec ERC et Junts « susciter quelques ou plusieurs inquiétudes ».
FÉLICITATIONS DE VOS COLLÈGUES EUROPÉENS POUR L’INVESTITURE
A la question de savoir si la loi d’amnistie imminente a fait l’objet de questions de la part de ses collègues européens, Albares a nié quoi que ce soit, assurant que « personne ne lui a rien dit » à propos de cette mesure, mais plutôt « la majorité » des ministres avec lesquels il s’est entretenu ont « félicité » pour l’investiture de Sánchez.
« Parce que tout le monde est heureux qu’un président pro-européen continue à diriger le gouvernement espagnol, qui joue toujours en tant que collectif européen et met sur la table des solutions européennes. »a expliqué.
Et concernant la façon dont les projets du gouvernement se sont intégrés au sein de la Commission européenne, Albares a souligné que Bruxelles « a clairement indiqué » Quoi « Il s’agit d’une question de la sphère constitutionnelle interne espagnole »dans lequel « Il n’a rien à dire et ne s’en soucie pas. ».
La vérité est que le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a demandé par lettre au gouvernement des informations sur les « portée » de la future loi d’amnistie en cours de négociation par le PSOE et a reconnu qu’il y avait des « de sérieuses inquiétudes » dans le cadre de l’éventuelle adoption de la loi d’amnistie.
De même, Albares a jeté le ballon pour parler « Offensive PP » à l’étranger pour « discrédit » en Espagne et « adopter des techniques d’extrême droite pour propager des canulars » concernant les projets du gouvernement.