Albares célèbre l’entrée de la Finlande dans l’OTAN et espère que la Suède la rejoindra dès que possible


Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, comparaît devant les médias -David Zorrakino – Europa Press

Suivez en direct les dernières nouvelles sur la guerre en Ukraine

BRUXELLES, le 4 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a souligné ce mardi qu’avec l’entrée de la Finlande dans l’OTAN, l’alliance est « plus grande et la sécurité est renforcée », et il espère que la Suède pourra adhérer au plus vite. .

« C’est un jour important pour l’organisation atlantique, pour la première fois de l’histoire nous aurons 31 ans et ce sera la première rencontre où la Finlande se sentira comme un de plus dans cette famille des démocraties et de la sécurité euro-atlantique. Nous espérons que la Suède pourra bientôt emboîter le pas », a assuré le chef des Affaires étrangères à son arrivée à la réunion des ministres alliés.

En ce sens, il a souligné qu’avec cette étape, l’OTAN « est plus grande et la sécurité est plus grande » et concernant les implications de l’entrée d’un pays qui a une frontière terrestre de 1 300 kilomètres avec la Russie, il a indiqué que l’organisation qu’elle réalisera ses balances de risques et de menaces pour analyser s’il est nécessaire de procéder à des déploiements.

En ce qui concerne la ratification en cours par la Suède, qui continue d’être bloquée par le veto de la Turquie, qui allègue un manque de coopération contre le terrorisme kurde, Albares a souligné que l’Espagne entretient un « dialogue et des relations extraordinaires » avec Ankara et a exprimé le souhait que tous les alliés complètent les procédures pour que la Suède suive le chemin de la Finlande dans les plus brefs délais.

Lors de cette réunion ministérielle, l’OTAN discutera des relations avec le voisinage méridional, une zone dans laquelle l’Espagne, ainsi que des alliés tels que le Portugal et l’Italie, a un intérêt particulier, sachant que les menaces à la sécurité de la zone euro-atlantique proviennent de plus en plus d’Afrique du Nord. et le Sahel.

« Les menaces du sud augmentent et les menaces de la Russie viennent de plus en plus du sud », a souligné Albares à ce sujet. L’idée est de mettre sur la table la nécessité d’un plan d’action à long terme pour accroître la relation avec la région, notamment avec les pays du Sahel, ce qui passe par le renforcement du dialogue politique et de la coopération en matière de sécurité.