Albares célèbre le nouveau record de dommages causés par l’agression russe contre l’Ukraine : « il ne peut y avoir d’impunité »


Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, lors du sommet du Conseil de l’Europe en Islande – MINISTÈRE DES AFFAIRES EXTÉRIEURES

Suivez en direct les dernières nouvelles sur la guerre en Ukraine

MADRID, le 17 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s’est félicité de la création d’un nouveau registre des dommages-intérêts pour l’agression russe contre l’Ukraine adopté par le Conseil de l’Europe comme instrument pour éviter l’impunité de la Russie, tout en réitérant le « soutien inconditionnel » de l’Espagne à Kyiv.

Albares a été chargé de représenter l’Espagne au IVe Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Europe qui s’est tenu ce mardi et mercredi à Reykjavik, auquel ont également participé d’autres dirigeants des 46 pays qui composent l’organisation. en tant que présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.

Dans son discours lors de la séance de clôture, le ministre a défendu la nécessité de « tenir l’agresseur russe responsable » et en ce sens, il a considéré que le dossier des dommages « c’est une première étape pour les indemniser dans un futur proche ». « il ne peut y avoir d’impunité »a souligné Albares, après avoir noté que l’Espagne est un participant fondateur dudit registre.

Le registre vise à enregistrer les dommages subis par l’Ukraine dans le cadre de l’offensive militaire lancée par la Russie dans le but ultime de pouvoir indemniser les victimes à l’avenir. Pour l’instant, 43 pays ont rejoint cette initiative ainsi que l’Union européenne en bloc.

Le nouveau mécanisme, établi pour une période initiale de trois ans, aura son siège physique à La Haye, aux Pays-Bas, et aura un bureau en Ukraine.

« L’Espagne condamne une fois de plus cette barbarie contraire au droit international et aux principes du Conseil de l’Europe et réitère son soutien inconditionnel à l’Ukraine »a-t-il déclaré, soulignant que ce soutien se poursuivra « aussi longtemps qu’il faudra » et s’étend également à la Moldavie et à la Géorgie.

De l’avis du chef de la diplomatie, l’invasion russe de l’Ukraine montre que « 74 ans après sa fondation, le travail du Conseil de l’Europe reste essentiel pour défendre l’Etat de droit, la démocratie et les droits de l’homme, principes pour lesquels nous devons continuer à travailler chaque jour ».