Adrián Vázquez (Cs) estime que le retrait de l’impunité de Puigdemont est « une victoire » pour la « démocratie »

MADRID, 6 juillet (EUROPA PRESS) –

Le député européen et secrétaire général de Ciudadanos, Adrián Vázquez, a salué la décision du Tribunal général de l’Union européenne (TGUE) de lever l’immunité parlementaire de l’ancien président de la Generalitat et député européen Carles Puigdemont, soulignant que ceux qui croient en la démocratie ont « en charge » que les lois « sont accomplies ».

Dans une interview sur la station de radio Onda Cero, recueillie par Europa Press, Vázquez a dénoncé que le processus judiciaire de l’ancien dirigeant catalan a été plein d’empoisonnement de l’information, de « brouille » et d’un sentiment de solitude, bien que sa résolution ait signifié « un grand jour pour ceux qui croient aux institutions européennes ».

De même, il a remercié que le gouvernement de Pedro Sánchez célèbre la condamnation, soulignant qu’un exécutif citoyen aurait préféré « un peu plus » d' »aide ». « Nous sommes ici à cause de l’omission de M. Sánchez et du gouvernement espagnol », a-t-il dénoncé.

Vázquez estime que le gouvernement Sánchez aurait pu faire « plus de choses à cet égard » lorsque l’ancien président du Parlement européen, David Sassoli -socialiste « et ami proche de Pablo Iglesias », selon Vázquez-, a accordé l’acte de député européen et le attaché des droits à la même « frauduleusement » à Puigdemont, ainsi qu’aux députés européens des Junts Clara Ponsatí et Toni Comín, et que c’était l’exécutif « qui avait la responsabilité de faire appel ».

ACCORDS AVEC LES INDÉPENDENTISTES

Le secrétaire général de la formation orange a accusé Sánchez de vouloir faire passer ses « intérêts électoraux » et son siège à la Moncloa avant « les droits des Espagnols ». De même, il a souligné que le gouvernement n’a pas fait appel de la condamnation « à temps » car « il avait un pacte avec les fugitifs ».

Il a également rappelé que plus tard l’abrogation du crime de sédition et la réduction de la criminalisation du crime de détournement de fonds sont intervenues et que, malgré cela, Puigdemont et Comín « sont devant un tribunal espagnol » au début de l’année prochaine.