MADRID, 20 oct. (EUROPA PRESS) –
» une bonne nouvelle » pour l’Europe, car « elle libère le potentiel de l’Espagne pour exporter de l’hydrogène renouvelable ».
Le directeur a souligné la nécessité pour le reste de l’Europe de ce type d’initiative si elle veut répondre aux exigences établies dans le plan d’action « REPowerEU », qui vise à réduire la dépendance énergétique de l’Union européenne vis-à-vis de la Russie.
« Cela signifie que l’Espagne et Cepsa peuvent devenir des acteurs centraux du futur marché de l’hydrogène de l’Union européenne, assurant à la fois la transition énergétique et la sécurité énergétique », a déclaré Wetselsaar.
Cepsa collabore avec le port de Rotterdam pour lancer le premier corridor d’hydrogène vert entre le sud et le nord de l’Europe, dans le but d’assurer une chaîne d’approvisionnement en hydrogène vert entre deux des principaux ports du continent, Rotterdam et Algésiras.
Le projet de Cepsa est d’exporter vers Rotterdam l’hydrogène produit dans son parc énergétique de San Roque (Algésiras), via des vecteurs énergétiques comme l’ammoniac ou le méthanol. La firme a indiqué que cet approvisionnement en carburants verts contribuera à décarboner l’industrie et le transport maritime dans la baie d’Algésiras et à Rotterdam, tout en soutenant la stratégie « RePowerEU » de l’Union européenne.
Le plan d’action « REPowerEU » fixe comme objectif la fabrication de 10 mégatonnes d’hydrogène vert en Europe, ainsi qu’une quantité équivalente d’importations. Cepsa développe actuellement 2 gigawatts (GW) d’hydrogène vert pour cette décennie dans le cadre de sa stratégie « Positive Motion » pour laquelle elle investira entre 7 000 et 8 000 millions d’euros. L’objectif du Gouvernement est de développer 4 GW d’ici 2030.
Ces déclarations de Wetselsaar interviennent après l’annonce ce jeudi des présidents espagnols, Pedro Sánchez ; France, Emmanuel Macron ; et le Portugal, Antonio Costa, d’un « accord politique » pour mettre de côté le projet de gazoduc MidCat, que Paris a catégoriquement rejeté, pour promouvoir un nouveau « corridor énergétique » pour interconnecter la péninsule ibérique avec le reste de l’Union européenne par le biais d’un gazoduc reliant Barcelone à Marseille.
« Nous sommes parvenus à un accord politique commun qui, d’une certaine manière, est l’abandon de l’historique MidCat, un projet gazier à travers les Pyrénées, au profit d’un projet sur lequel nous travaillerons très intensément dans les semaines à venir pour amener la péninsule ibérique Péninsule et construire un corridor entre le Portugal, l’Espagne et la France », a proclamé Macron à son arrivée à la réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’UE à Bruxelles, après la réunion trilatérale avec ses collègues espagnols et portugais.