Dernières nouvelles sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie
Considère que le bombardement russe d’infrastructures civiles en Ukraine est un « crime de guerre »
BRUXELLES, le 19 oct. (EUROPE PRESS) –
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a défendu ce mercredi sa proposition d’achats centralisés à l’Union européenne d’au moins 15 % des réserves de gaz des États membres, avertissant que c’était précisément la concurrence entre les pays de la bloc durant l’été qui a déclenché les prix de l’essence en août dernier.
« Au lieu de se dévouer à se surpasser, les Européens devraient acheter du gaz ensemble. C’est très simple », a-t-il assuré lors d’un débat en plénière du Parlement européen réuni à Strasbourg (France), centré sur la dernière proposition de l’exécutif communautaire d’intervenir marché qui servira de base de discussion au sommet des dirigeants européens ce jeudi et vendredi à Bruxelles.
Von der Leyen a expliqué l’intérêt d’avoir un objectif obligatoire d’acquérir au moins 15% de la capacité des gisements nationaux de gaz via la nouvelle plateforme d’achats communs afin d’avoir plus d’influence sur les marchés.
« Si nous agissons ainsi, c’est parce que nous avons retenu la leçon : en août, au plus fort de la campagne de reconstitution des stocks, nous avons vu comment les États membres se faisaient littéralement concurrence et les prix ont flambé », a expliqué la politique allemande.
Pour cette raison, il est « absolument nécessaire de mutualiser la demande de gaz », a-t-il conclu sur cette initiative, avant d’énumérer le reste des mesures qui composent le paquet de propositions que les chefs d’État et de gouvernement de l’UE discuteront et d’inclure d’autres des idées telles que fixer un plafond flexible et temporaire sur le prix des achats de gaz.
CRIMES DE GUERRE
Outre la crise énergétique, l’autre clé du sommet européen de cette semaine sera le soutien continu de l’Union européenne à l’Ukraine face à l’invasion russe malgré l’escalade violente du régime de Vladimir Poutine.
« Les attaques de la Russie dirigées contre les infrastructures civiles, notamment contre les réseaux électriques, ouvrent un nouveau chapitre d’une guerre déjà cruelle. Les règles de l’ordre international sont claires, nous sommes confrontés à des crimes de guerre », a affirmé Von der Leyen.
Le chef de l’exécutif communautaire a critiqué les « actes de pure terreur » que Moscou a dirigés contre les infrastructures civiles pour « nettement priver les hommes, les femmes et les enfants d’eau, d’électricité et de chauffage à l’approche de l’hiver ».
Pour cette raison, Von der Leyen a insisté sur le fait qu’il fallait tenir le pouls et a averti que l’UE « soutiendra l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra ».