BRUXELLES, 25 juillet (EUROPA PRESS) –
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a envoyé ce jeudi une lettre formelle pour demander aux États membres de présenter leurs candidats pour occuper un siège au Collège des commissaires que les Allemands désigneront pour la prochaine législature, une répartition pour laquelle il a demandé à chaque gouvernement de présenter un profil masculin et féminin pour garantir qu'il pourra former une équipe paritaire.
Dans le cas de l'Espagne, le gouvernement n'a pas encore officialisé sa décision, mais on suppose que ce sera la troisième vice-présidente du gouvernement, Teresa Ribera, qui a choisi de ne pas récupérer son certificat de député européen malgré son siège aux élections européennes de Juin; Reste à savoir si l'exécutif de Pedro Sánchez ignorera la demande de Von der Leyen de mettre également le nom d'un homme sur la table.
Von der Leyen tiene previsto empezar las entrevistas de los aspirantes a mediados de agosto, según han informado desde se equipo, con el objetivo de decidir el reparto de cargos y carteras a principios de otoño y que así los elegidos puedan someterse al examen de la Eurocámara en octobre.
Comme Von der Leyen elle-même l'a déjà annoncé la semaine dernière depuis Strasbourg (France), après que la session plénière du Parlement européen a approuvé sa réélection, elle demandera à chaque État membre une double candidature, composée d'un homme et d'une femme, afin qu'ils peuvent choisir entre les deux en fonction des positions et de la parité.
Elle exemptera de cette obligation uniquement les pays qui présentent comme candidats un commissaire qui fait déjà partie de leur exécutif lors de la législature finale, comme cela s'est déjà produit avec les gouvernements de Lettonie et de Slovaquie, qui ont déjà fait savoir qu'ils pariaient sur Valdis Dombrovskis. . et Maros Sefcovic, respectivement, tous deux déjà vice-présidents de l'actuelle Commission.
L'Estonie est également libérée de cette exigence, puisque son ancien Premier ministre Kaja Kallas sera le prochain haut représentant de la politique étrangère de l'Union européenne, une position qui correspond à l'élection des chefs d'État et de gouvernement de l'UE mais qui implique également un vice-président. présidence de l’exécutif communautaire.
« Elle veut assurer une équipe équilibrée, elle fera les entretiens et décidera sur la base des mérites de chacun des candidats », a conclu un porte-parole de la communauté lors d'une conférence de presse à Bruxelles, pour éviter de répondre à ce que ferait Von der Leyen si certains pays ignorent sa demande d'une double candidature qui lui permettrait de choisir entre un homme et une femme dans chaque cas.
Plus de la moitié des pays, dont l'Italie, la Pologne et la Grèce, n'ont pas encore pris la décision d'annoncer leurs candidats ; certains, comme c'est le cas de la France ou de la Belgique, avec la difficulté supplémentaire du caractère intérimaire de leurs gouvernements alors que les négociations progressent pour former de nouveaux exécutifs de nature politique différente de celle du sortant.
Une fois que l'Allemand a interviewé les candidats présentés par les gouvernements nationaux, ils doivent se soumettre à un examen par le Parlement européen, où les commissions correspondant à chaque domaine de responsabilité des commissaires désignés les évalueront individuellement avant de les soumettre au vote. en séance plénière, la nomination de l'ensemble du Collège des commissaires.
Ce processus débutera après les vacances d'été, lorsque les institutions reprendront leur travail avec la nouvelle législature et se déroulera sur plusieurs mois. Il est donc prévu que la nouvelle Commission ne commencera son parcours législatif qu'en décembre.