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BRUXELLES, 4 novembre (EUROPA PRESS) –
La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a déclaré qu’elle « impressionné » pour les « excellent » progrès réalisés par l’Ukraine pour s’adapter, par le biais de réformes, aux exigences que l’UE lui impose en vue de sa future adhésion, un horizon avant lequel le président ukrainien, Volodimir Zelensky, espère pouvoir commencer « bientôt » négociations d’adhésion formelles.
Von der Leyen a effectué ce samedi, par surprise, ce qui est déjà sa sixième visite en Ukraine depuis le début de l’agression russe, en février 2023 et n’a pas caché que la question « plus important » Ce qu’il espérait discuter avec Zelensky était l’éventuelle intégration de l’Ukraine au sein du bloc. L’Ukraine a déjà le statut de pays candidat, mais attend l’examen par Bruxelles des réformes en cours, dont la publication est prévue la semaine prochaine.
« Je dois dire que d’excellents progrès ont été réalisés »a souligné la chef de l’Exécutif communautaire lors d’une apparition aux côtés du président ukrainien au cours de laquelle elle a souligné le « profond » les changements entrepris en matière judiciaire ou financière. « C’est le résultat d’un travail acharné »a souligné.
Zelensky a relevé le défi et, selon ce qu’il considère « un moment historique » pour l’Ukraine, il s’est dit confiant quant au passage à la prochaine phase d’adhésion : « Ce sera un moment clé pour l’histoire non seulement de l’Ukraine, mais de toute l’Europe. ». Kiev, a ajouté le président, n’a pas demandé « aucune concession » dans cette intégration continentale et est disposé à entreprendre toutes les réformes qui sont « nécessaire »en vue par exemple de continuer à prendre des mesures en matière de défense de l’État de droit ou de lutte contre la corruption.
Au-delà des éventuelles étapes politiques, Zelensky et Von der Leyen ont appelé à continuer d’aider l’Ukraine à répondre à l’agression russe. L’UE a déjà apporté 83 milliards d’euros d’aide financière et le président de la Commission prévoit que 3 milliards supplémentaires arriveront avant la fin de l’année.
Von der Leyen a cependant admis que des fonds encore plus importants seraient nécessaires, faisant allusion à 50 milliards d’euros supplémentaires d’un plan supplémentaire jusqu’en 2027 et qui reste bloqué aujourd’hui, dans la mesure où cela implique une révision budgétaire majeure en profondeur qui n’a pas actuellement générer l’unanimité au sein des Vingt-Sept.
« Il est très important que le soutien de l’Europe et d’autres partenaires soit durable et fiable. »Zelensky a souligné, en parlant d’assistance à la fois militaire et économique, que de cette manière « La Russie veillera à ce que le monde ne fasse pas marche arrière ». Le gouvernement ukrainien attend également une sorte de geste concernant les avoirs russes bloqués à l’étranger en raison des sanctions – ils s’élèveraient à environ 200 milliards au sein de l’UE – et qui servirait, entre autres, à « compenser les dommages » infligé.
Le président espère également que le paquet de sanctions que l’UE étudie déjà fonctionnera de manière à ce que « les sanctions fonctionnent à cent pour cent », de telle sorte que la Russie ne puisse en aucun cas les éviter. Dans ce domaine, Von der Leyen a indiqué que l’UE travaille « très proche » avec les gouvernements du G7, forum dans lequel les États-Unis sont également inclus.