Un projet de mobilité d’Indra, MásMóvil, Abertis et Cellnex, entre autres, reçoit une aide de 2,7 millions

MADRID, le 16 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le consortium d’entreprises composé d’Indra, du groupe MásMóvil, d’Abertis, de Cellnex, d’Opus RSE, de Vinces et d’Alpha Syltec Ingenieria a lancé le projet « Mobility Control and Traffic Emissions Reduction » (Crète), qui vise à promouvoir la mobilité durable et à réduire le trafic émissions grâce à la technologie 5G et qui a reçu 2,7 millions d’euros du fonds Next Generation de l’Union européenne, comme indiqué dans un communiqué.

El objetivo de la iniciativa es crear e implantar una « solución de gestión activa y dinámica » del transporte y de la movilidad basada en el control de las emisiones reales de cada vehículo y en la optimización del flujo del tráfico a través de diferentes tecnologías para  » protéger l’environnement ».

Comme expliqué par le consortium, le projet intègre trois technologies différentes, à savoir la 5G, la mesure à distance des émissions du trafic et des analyses avancées avec intelligence artificielle pour optimiser la gestion du trafic et la qualité de l’air.

Avec cette initiative, le consortium prévoit de créer un système 5G capable d’interconnecter les données entre différents capteurs, infrastructures et véhicules en temps réel.

Dans ce cadre, elle développera un système de « tarification variable » en fonction de l’usage et des conséquences environnementales externes produites par chaque véhicule et en fonction du taux d’émissions par passager. A cela s’ajoute le suivi de la réduction du trafic routier avec des systèmes autonomes de télédétection connectés au réseau 5G.

Concernant l’aide reçue, le consortium a expliqué avoir obtenu 2,7 millions d’euros financés par l’Union européenne à travers les fonds ‘Next Generation’ dans le cadre du Plan de relance, de transformation et de résilience du ministère des Affaires économiques et de la Transformation numérique et du Mécanisme de récupération et de résilience.

« Ce plan fait partie de la stratégie de promotion du déploiement de la technologie 5G incluse dans l’agenda Espagne numérique 2026 et dans le plan de relance, de transformation et de résilience et vise à réaliser des projets de développement expérimentaux d’applications et de services 5G qui influencent la transformation numérique des secteurs économiques clés pour l’Espagne », a-t-il détaillé.

En ce sens, les entreprises qui font partie du projet ont célébré que le ministère de l’Économie « a opté pour que le projet Crète reçoive les premières aides du plan sectoriel unique 5G ».

« Avec le soutien de la technologie 5G, nous mesurerons les émissions réelles des véhicules et utiliserons des analyses avancées et l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion du trafic et les réductions d’émissions dans le but d’améliorer la qualité de l’air et démontrer l’engagement de ce consortium d’entreprises de premier plan à créer un impact positif sur la société », a souligné le directeur de l’Innovation du groupe MásMóvil et coordinateur du projet, José Jiménez.

PROJETS PILOTES

Pour lancer le projet, les partenaires de « Creta » développeront trois initiatives pilotes qui, à leur avis, « démontreront les avantages de l’application de la technologie 5G pour réduire les émissions du trafic dans trois domaines stratégiques ».

En ce sens, l’un des domaines stratégiques concerne la gestion de la mobilité urbaine et des zones à faibles émissions (ZBE) entrée en vigueur au début de cette année, pour laquelle un projet pilote sera mis en œuvre à Madrid ou à Alcobendas.

À ce sujet, ils ont expliqué qu’il s’agit d’un système qui testera le contrôle d’accès aux LEZ en fonction de différents paramètres. « Il est proposé de l’implémenter sur la M30 à Madrid et aux accès à Alcobendas » et pour cela, différents capteurs et systèmes de mesure à distance des émissions seront utilisés, ainsi que des caméras et un réseau 5G pour la « supervision avancée de trafic routier et ses émissions réelles ».

En ce qui concerne la mobilité interurbaine et l’accès aux villes, le consortium développera un projet pilote à Barcelone dans lequel il collaborera avec la mairie, la zone métropolitaine de Barcelone et la Generalitat de Catalogne.

« La capacité à tarifer équitablement la circulation des véhicules sera démontrée, en tenant compte de leurs émissions réelles et individuelles, en ajustant de manière variable le droit d’accès à la ville », ont expliqué les entreprises qui composent le projet.

L’autre projet pilote se concentrera sur le « contrôle transfrontalier » et le paiement de la pollution et sera mis en œuvre à Guipuzcoa. « Les capacités de discriminer les véhicules lourds en fonction de leurs émissions réelles et d’activer des alertes en temps réel seront démontrées si des véhicules soupçonnés d’avoir été trafiqués illégalement sont détectés », a déclaré le consortium.