Madrid 27 (Europa Press) –
Le président des États-Unis, Donald Trump, a menacé le Canada et l'Union européenne d'imposer des tarifs « beaucoup plus importants » que ceux annoncés jusqu'à présent en raison de la possibilité de collaborer, comme il l'a dit, « pour nuire économiquement » le pays.
« Si l'Union européenne collabore avec le Canada pour nuire économiquement aux États-Unis, les deux tarifs à grande échelle seront imposés, beaucoup plus importants que ceux actuellement prévus, pour protéger le meilleur ami que chacun de ces deux pays ait jamais eu! », A-t-il déclaré sur sa plate-forme de vérité sociale.
Le président républicain a fait ces déclarations quelques heures après avoir annoncé des tarifs de 25% sur les voitures ainsi que des pièces clés pour leur fabrication importées d'autres pays, une mesure qui entrera en vigueur le 2 avril et que les autorités canadiennes et communautaires ont déjà critiqué.
Cela se produit également avant que le président n'annonce le 2 avril les tarifs réciproques de So-Sallal aux partenaires commerciaux de la première économie mondiale.
Le Premier ministre canadien a critiqué la décision d'être une « attaque directe » auprès des travailleurs et a indiqué qu'il convoquera le Cabinet des États-Unis canadien United pour une réunion ce jeudi.
Quelques heures avant l'annonce, il a annoncé un « Fonds de réponse stratégique » d'une valeur de 2 000 millions de dollars (environ 1 860 millions d'euros) pour protéger les emplois du secteur automobile du pays, renforcer la compétitivité du secteur automobile, aide les travailleurs à acquérir l'expérience et à développer « une chaîne d'approvisionnement canadienne renforcée », selon le canal de l'information de CBC.
Pour sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a « profondément » « la décision de Trump et a indiqué que le bloc » évaluera « la réponse à cette mesure, ainsi qu'aux autres du Tycon, en référence aux tarifs réciproques.
Il a également assuré que l'UE « continuera à rechercher des solutions négociées » qui permettent « de protéger leurs intérêts économiques ». « Nous protégerons conjointement nos travailleurs, nos entreprises et nos consommateurs dans toute l'Union européenne », s'est-il installé.
Le commissaire européen du commerce, Maros Sefcovic, est récemment revenu de son deuxième voyage aux États-Unis sans accord pour résoudre la crise tarifaire, mais insiste pour garder la porte du dialogue ouverte, même s'il est « dur » à faire et Bruxelles continuent de préparer les contre-mesures valables jusqu'à 26 000 millions d'euros.
Le plan initial de l'exécutif communautaire était d'activer un premier paquet de tarifs d'une valeur de 8 000 millions d'euros depuis le 1er avril, sur la base d'une liste de produits conçus dans les crises précédentes, et une seconde, avec un impact potentiel de 18 000 millions, le 13 avril.
Bruxelles dit maintenant qu'il préfère attendre le milieu du mois pour lancer les deux plans de blocs pour des raisons « techniques », car cela permet « de calibrer » « et d'ajuster les listes aux intérêts européens, bien qu'ils admettent qu'ils offrent également quelques semaines de marge de négociation.