Sumar dit, devant Belarra, que Sánchez demande avec force un cessez-le-feu mais il demande « aller plus loin » devant Israël


Le porte-parole de Sumar, Ernest Urtasun, lors d’une conférence de presse, à l’Espacio Rastro, le 30 octobre 2023, à Madrid (Espagne). Lors de sa comparution, Urtasun a parlé des attaques israéliennes contre Gaza, les considérant comme des « crimes de guerre ». – Gustavo Valiente – Europa Press

Suivez en direct les dernières nouvelles sur le conflit entre Israël et la Palestine

Sans s’aligner sur les critiques de Belarra à l’égard du président, il exige des sanctions et une interdiction du commerce d’armes avec Israël

MADRID, 30 octobre (EUROPA PRESS) –

Sumar a reconnu que l’Espagne, avec le président par intérim du gouvernement, Pedro Sánchez, a été l’une des voix « plus énergique » en exigeant un cessez-le-feu d’Israël à Gaza. Mais il prétend aussi « aller plus loin » s’exercer « pression diplomatique » en Israël, en promouvant des sanctions en Europe, en mettant fin au commerce des armes avec ce pays et en suspendant le traité de collaboration avec l’UE.

C’est ce qu’a indiqué lors d’une conférence de presse le porte-parole du parti, Ernest Urtasun, interrogé sur les déclarations faites hier par le leader de Podemos, Ione Belarra, qui a souligné que les dirigeants européens, y compris Sánchez, n’étaient pas à la hauteur pour mettre fin au le « nettoyage ethnique » à Gaza.

En ce sens et sans tomber dans les reproches du chef des Droits sociaux, il a reconnu que l’Espagne a une position plus ferme pour exiger un cessez-le-feu mais il pense aussi que l’UE n’en fait pas assez et, pour cette raison, Sumar met en avant Ces mesures sont sur la table pour renforcer la position vis-à-vis d’Israël et montrer clairement que le continent ne tolère pas les violations du droit international et humanitaire.

Urtasun a expliqué que la situation à Gaza « c’est tellement sérieux » que ce cessez-le-feu immédiat est urgent, ainsi que de défendre le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, contre les « Attaques israéliennes »qui a remis en question son travail et a même demandé sa démission.

IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DOUBLE STAND DE MESURE

Il a donc fait valoir que l’UE ne peut pas appliquer une « double tige » mesurer » en exigeant le respect du droit international devant le « abattage » à Gaza, depuis « ne sera pas crédible en tant qu’acteur international » Il l’exige effectivement face à l’invasion russe de l’Ukraine, mais se montre tiède quant à la situation en Palestine.

Il a également exprimé le « profonde préoccupation » de Sumar avant le « punition collective » que l’armée israélienne applique contre les Palestiniens, ce qui est « illégal » et « rien ne le justifie ». Il est donc temps de « arrête les balles » et dans la diplomatie, en même temps qu’elle a proclamé que la position commune des 27 États membres « gêné » en raison de son équidistance.

Enfin, il a souligné que la manifestation d’hier en solidarité avec la Palestine a clairement montré que la société espagnole exige la fin du conflit.