Selon Bruxelles, le ralentissement n’exclut plus la récession

BRUXELLES, le 28 sept. (EUROPA PRESS) –

Le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni, a indiqué ce mercredi qu’étant donné le ralentissement économique attendu dans l’UE, il n’est plus possible d’exclure une récession, compte tenu des prix élevés de l’énergie, de la pression inflationniste et de la guerre de la Russie contre l’Ukraine.

« Tous les signes indiquent un ralentissement majeur en cours, donc une récession n’est plus à exclure » ; a indiqué le commissaire à l’économie dans son discours lors du Forum de Francfort sur la géoéconomie entre l’UE et les États-Unis.

Gentiloni a justifié que la combinaison des prix élevés de l’énergie, de l’inflation élevée, du resserrement de la politique monétaire et de l’incertitude « freine la croissance », bien qu’il ait précisé que l’UE et les États-Unis prévoyaient une croissance positive pour la fin de l’année 2022.

« De toute évidence, la guerre et ses séquelles pèsent sur les perspectives économiques
de part et d’autre de l’Atlantique », a ajouté le commissaire à l’Economie, qui a appelé à mettre en place des politiques budgétaires « responsables » et « agiles » pour « naviguer dans ces eaux tumultueuses ».

Ainsi, Gentiloni a souligné que les fonds européens Next Generation sont le meilleur outil pour faire face à cette situation, il ne devrait donc pas y avoir de « réouverture de plans ou de report d’engagements clés ».

Le commissaire à l’économie a appelé au renforcement des relations entre les États-Unis et l’Union européenne et a indiqué que « l’arrivée de l’administration Biden a marqué une amélioration qualitative de nos relations ».

En ce sens, Gentiloni a souligné que les deux agendas économiques « sont très alignés » et que les règles budgétaires des deux territoires « peuvent soutenir les investissements dans des domaines cruciaux tout en garantissant que les niveaux d’endettement restent soutenables ».

En outre, il a appelé à renforcer la coopération commerciale et à faire face aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement dans les secteurs stratégiques, en évitant le « protectionnisme ».