Sánchez entame demain une tournée dans les Balkans au cours de laquelle il transmettra son soutien à l’adhésion à l’UE

Le président rendra hommage à Mostar (Bosnie) aux 23 soldats espagnols morts pendant la guerre

MADRID, 28 juillet (EUROPA PRESS) –

Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, entame demain une tournée dans les Balkans occidentaux qui le conduira à visiter la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Macédoine du Nord et l’Albanie, au cours desquelles il transmettra le soutien de l’Espagne à l’adhésion à l’Union Union des ces pays, dont certains ont fait des progrès notables dans leur processus d’intégration.

Au cours de la visite, Sánchez exprimera donc la proximité et les liens qui unissent l’Espagne à cette région, qui fait partie du sud de l’Europe et qui, selon le gouvernement, finira par rejoindre l’Union européenne.

Sánchez montrera ce soutien aux pays qui sont plongés dans le processus d’adhésion à l’UE depuis des années, après que le Conseil européen a accordé d’urgence le statut de candidat à l’Ukraine et à la Moldavie, en raison des circonstances exceptionnelles que connaît le continent en raison de de la guerre déclenchée par la Russie.

À cet égard, lors du Conseil européen susmentionné, Sánchez a déjà montré son soutien pour aller de l’avant afin que ces pays finissent par rejoindre le projet européen et a spécifiquement préconisé d’accorder le statut de candidat à la Bosnie-Herzégovine.

PRÉSIDENCE ESPAGNOLE DE L’UE

Ainsi, dans toutes les réunions avec les dirigeants que le chef de l’exécutif va tenir au cours de cette tournée, le message qu’il va transmettre est le soutien de l’Espagne dans le processus de réformes qui doivent être entreprises pour répondre aux normes fixées par l’UE, une voie dans laquelle la Serbie et le Monténégro sont les plus avancés.

En outre, étant donné que l’Espagne assumera la présidence du Conseil européen au second semestre 2023, Sánchez va transmettre que l’Espagne défend et soutient l’élargissement et que pendant cette période, des progrès seront réalisés « dans la mesure du possible » dans ce processus. , selon des sources gouvernementales. .

D’autre part, l’intérêt du voyage consiste à essayer de retrouver la présence espagnole dans ces pays, plus intense tout au long des années 1990 mais réduite dans la première décennie du XXIe siècle. Dans tous les pays, Sánchez sera reçu par les principales autorités politiques, que ce soit le président ou le premier ministre.

POSITION CONSTRUCTIVE AU KOSOVO

En ce sens, selon la Moncloa, l’Espagne a réalisé d’importants projets d’investissement en coopération et en plus, la présence de troupes en Bosnie pendant la guerre s’est élevée à plus de 45 000 soldats espagnols depuis 1992. Dans la guerre, il y a eu 23 morts espagnols à qui Sánchez va rendre hommage sur la place de Mostar.

À Sarajevo, Sánchez rencontrera le maire à la bibliothèque de la ville, un bâtiment emblématique que l’Espagne a aidé à restaurer et qui abrite actuellement le siège du gouvernement local.

En revanche, en ce qui concerne la position concernant le Kosovo, des sources gouvernementales soulignent qu’elle reste la même –l’Espagne ne reconnaît pas ce pays, qui est devenu indépendant de la Serbie en 2008–, mais essaie d’être constructive et positive et souligne que croit que le dialogue Belgrade-Pristina est le seul moyen de résoudre le problème.

Ce sera également la première fois qu’un président espagnol en exercice se rendra officiellement dans quatre des cinq pays qui composent cette tournée : la Serbie, le Monténégro, la Macédoine du Nord et l’Albanie.