BRUXELLES, le 17 juillet (EUROPA PRESS) –
Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a assuré que le reste des dirigeants « comprennent parfaitement » qu’il est absent à quelques heures du sommet entre l’UE et la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) pour assister à un PSOE rassemblement électoral à Huesca.
Dans des déclarations à la presse avant le début du sommet, Sánchez a voulu minimiser le fait que pour assister au rassemblement de cet après-midi à Huesca, il n’assistera pas au dîner informel avec les dirigeants européens et latino-américains.
« Je vais être à tous les actes officiels », a souligné le chef de l’exécutif interrogé sur ce dossier, assurant que « tous les dirigeants comprennent parfaitement que nous sommes à cinq jours des élections législatives ».
« Je vais faire l’effort supplémentaire d’aller à Huesca, de revenir à l’aube et d’être de nouveau ici avec tous les dirigeants latino-américains et européens » pour la deuxième journée du sommet, a-t-il ajouté.
En fait, l’agenda de Sánchez mardi matin commencera à 8h00 avec une réunion organisée par les socialistes européens qui réunira des dirigeants progressistes européens et latino-américains.
Outre Sánchez, la réunion réunira les présidents du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva; de Colombie, Gustavo Petro ; du Chili, Gustavo Petro ; d’Argentine, Alberto Fernández, et de la République dominicaine, Luis Abinader. Du côté européen, le chancelier allemand, Olaf Scholz, ainsi que les Premiers ministres du Portugal, António Costa, et du Danemark, Mette Frederiksen, seront présents.
Ainsi, il est persuadé que « ce sera un succès au top » qui marquera « un avant et un après dans les relations » entre les deux blocs. « Je pense que le rôle de l’Espagne dans la préparation de ce sommet très important, qui ne s’est pas tenu depuis 8 ans, doit être justifié », a-t-il déclaré.
Sánchez a également remercié la présence de la majorité des dirigeants latino-américains à la réunion de Bruxelles. « Tous les dirigeants qui ont l’habitude de voyager, d’être présents dans les espaces multilatéraux, l’ont fait », a-t-il souligné.
Enfin, sur les 33 pays qui composent la CELAC, dix au total ne seront pas représentés par leur chef d’État ou de gouvernement à cette réunion. Dans le cas du Venezuela, sa vice-présidente, Delcy Rodríguez, a participé, comme dans celui du Panama.
Dans le cas du Mexique et du Nicaragua, dont les présidents ne se prodiguent généralement pas sur les nominations internationales, leurs ministres des Affaires étrangères ont participé, tout comme El Salvador, le Guatemala, le Pérou, la Grenade, Sainte-Lucie et Trinité-et-Tobago.