Ryanair délivre 1,1 million de signatures à la Commission européenne pour protéger les survols en France

MADRID, le 31 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La compagnie aérienne Ryanair a remis ce mercredi à la Commission européenne les plus de 1,1 million de signatures qu’elle a recueillies dans le cadre de sa pétition « Protégez les survols : Gardez le ciel de l’UE ouvert », avec laquelle elle demande de réglementer l’affectation des frappes aériennes contrôleurs de trafic (ATC) dans le trafic aérien européen.

Le PDG de la société, Michael O’Leary, a remis le document au bureau de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

De la compagnie aérienne, ils critiquent le fait qu’au cours des cinq premiers mois de 2023, il y a eu 57 jours de grèves ATC, obligeant les compagnies aériennes à annuler des milliers de survols de l’UE depuis l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Irlande, tandis que la France « il utilise Lois sur le service minimum pour protéger ses vols intérieurs ou court-courriers tout en annulant de manière disproportionnée les survols. »

La société estime que la France, comme le reste des pays de l’UE, devrait suivre « l’exemple de l’Espagne, de l’Italie et de la Grèce, en utilisant des lois sur le service minimum pour protéger les survols pendant les grèves ATC ».

Ryanair demande à la Commission européenne d’assister au document remis ce mercredi et de prendre en compte les demandes de protection à 100% des survols pendant les grèves nationales de l’ATC ; que si les grèves ATC nécessitent des annulations, les affecter à des vols intérieurs ou court-courriers à destination ou en provenance de l’État touché ; qu’un arbitrage exécutoire soit imposé pour les différends relatifs au contrôle du trafic aérien avant la grève ; qu’un préavis de 21 jours soit requis pour la grève et de 72 heures pour la participation des salariés.

« Il est inacceptable que des grèves ATC puissent entraîner l’annulation de milliers de vols de passagers européens, alors que la France et d’autres États membres de l’UE utilisent des lois sur le service minimum pour protéger leurs vols intérieurs », a déclaré O’Leary.