Rosa Estaràs demande que la stérilisation forcée soit considérée comme une forme de violence à l’égard des femmes dans l’UE

PALMA, 28 fév. (EUROPA PRESS) –

La députée européenne des Baléares du PP, Rosa Estaràs, a demandé ce mardi, au Parlement européen, que la stérilisation forcée soit considérée comme une forme de violence à l’égard des femmes dans l’Union européenne.

Comme l’a rapporté le Parti populaire européen (PPE) dans un communiqué de presse, l’eurodéputée du PP Rosa Estaràs a demandé ce mardi que la stérilisation forcée soit considérée comme une forme de violence à l’égard des femmes. C’est au sein de la commission des droits de la femme du Parlement européen, au sein de laquelle la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique a été présentée.

Estaràs a souligné l’importance de cette directive, qui obligera tous les États membres à collecter des données sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique et développera une méthodologie commune pour la collecte de ces données.

De cette manière, la comparabilité des données sera garantie et des informations statistiques exhaustives sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique seront obtenues.

La députée européenne des Baléares a célébré la forte participation des membres de la Commission au projet de directive et a exprimé sa confiance dans le fait que les propositions du Parti populaire européen seront incluses dans le texte final.

Estaràs a demandé que la situation des femmes handicapées soit prise en compte en particulier, car « elles souffrent de manière disproportionnée de la violence de genre et domestique et ont des difficultés à accéder aux systèmes de protection et de soutien ».

« Il faut garantir leur accessibilité à la justice, qu’ils puissent porter plainte sans entrave et qu’ils aient tous les moyens possibles pour sortir de leur situation de violence », a-t-il ajouté.

Il a également souligné la nécessité d’une définition de
violence sexiste unique dans toute l’UE, conformément à la convention d’Istanbul, afin de lutter contre la violence à l’égard des femmes.

De plus, « la question des sanctions est cruciale, puisque ces comportements doivent faire l’objet de sanctions pénales, faute de quoi les victimes ne bénéficieraient pas de la protection spécifique prévue par cette directive ».

Estaràs a déploré les conséquences de la loi « seul oui est oui », en abaissant l’éventail des peines qui existait auparavant, ce qui a déjà provoqué environ 600 abaissements de peines et plus de 50 libérations. « La directive envisage des sanctions raisonnables afin que ces crimes soient toujours considérés comme très graves. »

« Nous continuerons tous à travailler ensemble dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes, une question transcendantale pour l’UE et pour le monde entier », a-t-il conclu.