Ribera regrette que l’Allemagne soit réticente à intervenir sur les prix de l’énergie dans l’UE, malgré la limitation de ses factures

MADRID, 2 nov. (EUROPA PRESS) –

La vice-présidente pour la Transition écologique, Teresa Ribera, a déploré ce mercredi au Congrès « les difficultés » que pose l’Allemagne à accepter une intervention sur les prix de l’énergie au niveau européen, malgré le fait qu’elle soit disposée à limiter les prix de son gaz et factures d’électricité : « Il est toujours préférable que nous appliquions tous les mêmes règles », a déclaré le vice-président.

Ribera a souligné qu’il est « souhaitable » de miser sur « des réponses communes pour l’ensemble de l’Union européenne » et que celles-ci « ne dépendent pas de la capacité fiscale et budgétaire de chaque Etat ». Sinon, a-t-il dit, « des décennies de construction du marché intérieur et les processus de convergence entre les citoyens européens » pourraient être mis en péril.

En tout cas, il a dit en savoir « peu » sur le plan prévu par l’Allemagne et a avoué ne pas savoir si ces aides sont autorisées par la Commission européenne. « Vous devez comprendre qu’il a l’approbation de la Commission », a-t-il déclaré.

Le troisième vice-président concède que ce pays fait face à une situation « très compliquée », devant secourir les marketeurs et intervenir de l’Etat. « Jusqu’à présent, tout est compréhensible. Ce qui me semble plus délicat, c’est d’arriver à une position beaucoup plus constructive par rapport aux positions européennes », a-t-il ajouté.

En ce sens, Ribera estime qu' »il n’est pas raisonnable qu’il y ait autant de difficultés venant d’Allemagne quant à la possibilité d’introduire une limite au prix maximum de vente du gaz ou à l’extension de l’exception ibérique ». « Il est toujours préférable que nous appliquions tous les mêmes règles », a-t-il insisté.