Ribera espère que les pays de l’UE répondront « fermement et unis » à l’éventuel « sabotage » russe des gazoducs

SÉVILLE, 29 sept. (EUROPA PRESS) –

La troisième vice-présidente du gouvernement et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera, a appelé ce jeudi les pays de l’Union européenne (UE) à répondre « fermement et unis » à ce qui « ressemble clairement à un terrible sabotage ».  » d’origine russe sur les gazoducs ‘Nord Stream 1’ et ‘Nord Stream 2’.

Dans une interview sur Canal Sur Televisión, recueillie par Europa Press, la vice-présidente et ministre de la Transition écologique s’est exprimée à la veille de la réunion du Conseil Énergie ce vendredi, qui réunira les ministres de l’Énergie des Vingt-sept pays membres de la l’UE dans le but d’examiner les mesures d’urgence de la Commission européenne pour faire face aux prix élevés de l’énergie sur le marché communautaire.

Cette réunion intervient après que, dans l’après-midi de lundi dernier, les autorités danoises ont détecté une fuite de gaz dans l’un des tronçons du gazoduc « Nord Stream 2 » sur l’île danoise de Bornholm. Quelques heures plus tard, le gazoduc sous-marin ‘Nord Stream 1’ a détecté une chute de pression du gaz de Russie envoyé en Allemagne et qui affecte les deux lignes du gazoduc.

Teresa Ribera ha confirmado que entre los asuntos a tratar en dicha reunión del Consejo de Energía se ha introducido « esta semana, a petición de algunos Estados miembros, cómo respondemos a lo que claramente tiene pinta de ser un sabotaje terrible, una provocación, en línea con lo que había sido un incremento del grado de tensión procedente de Rusia quemando el gas que no nos mandaba a través del gasoducto durante el verano, amenazando con usar la central nuclear de Ucrania con fines de miedo para la población ucraniana y de la Unión Europea  » en général.

« Et maintenant, tout d’un coup, cela, qui est apparemment plus lié au sabotage qu’à tout autre type d’accident », comme l’a averti Teresa Ribera sur ce qui s’est passé avec les gazoducs, ajoutant qu' »il est impossible que ce type de tube ait ce type de pannes, et moins trois, quatre simultanément en moins de 48 heures ».

« DRAME ENVIRONNEMENTAL »

Le ministre de la Transition écologique a prévenu qu’à la suite de ces incidents, « il se dégage beaucoup de gaz à très fort potentiel de réchauffement climatique », pour lequel « un drame environnemental se joue pour le climat et les espèces vivantes qui se trouvent dans cet écosystème marin ».

Il a également souligné que cela « a une gestion technique difficile », car « ce n’est pas si simple d’arrêter cette fuite ou de récupérer les tuyaux », et surtout il a estimé que, de la part de l’UE, « nous doit toujours répondre avec fermeté, solidarité et lucidité sur qui l’Europe doit se positionner et vis-à-vis de qui elle doit garantir sa capacité de protection et de solidarité », tout en soulignant qu' »il lui semble que cela va être la fin de le débat extraordinairement technique, mais surtout politique et important pour l’avenir du projet européen » qui sera élucidé dans les prochaines heures.

Mais, d’autre part, le troisième vice-président a également souligné que la réunion des ministres européens de l’énergie verra également « un débat extrêmement intéressant », car les responsables doivent « répondre à la manière d’améliorer le marché de l’électricité et de ne pas être pollués par le prix du gaz ».

« Nous devons répondre à la question de savoir s’il est important de mettre un prix maximum sur le gaz naturel pour toutes les importations des différents pays ou uniquement sur le gaz russe ; comment avance-t-on dans cette taxation des grandes entreprises, et comment travaille-t-on sur le des mesures qui nous permettent d’être plus efficaces dans notre consommation d’électricité, de la même manière qu’en juillet nous avons adopté des mesures pour économiser sur la consommation de gaz », selon le vice-président Ribera.