Quiñones et ses homologues des Asturies, de Cantabrie et de Galice portent plainte auprès de l’UE concernant le nouveau statut du loup

VALLADOLID, 10 sept. (EUROPA PRESS) –

Les ministres de l’Environnement de Castille et León, des Asturies, de la Cantabrie et de la Galice – qui abritent la grande majorité des loups en Espagne et en Europe – seront reçus au siège de la Commission européenne à Bruxelles le lundi 12 septembre prochain, par le Commissaire à l’environnement, Virginijus Sinkevicius, qui sera informé de la situation qui s’est produite sur leurs territoires dans le nord-ouest de l’Espagne depuis l’inclusion du loup dans LESPRE.

Cette circonstance a empêché ces communautés autonomes de mener à bien la gestion et la conservation du loup comme cela a été fait ces dernières années, avec le contrôle des loups au sud du Duero et leur gestion, par exemple via la chasse, pour atténuer les dommages causés à l’élevage extensif de bétail par cette espèce sauvage qui, malgré la chasse, la gestion et les contrôles, avait augmenté sa population ces dernières années.

A cet égard, les quatre communautés autonomes qui abritent la quasi-totalité de la population de loups d’Espagne, démentent catégoriquement le discours du ministère de la Transition écologique et du Défi démographique, pour qui l’état de conservation de cette espèce sauvage est défavorable, qui ils apparaîtront à travers un rapport signé par les quatre administrateurs, qui remet en question le fond et la forme de cette position du gouvernement espagnol.

Après cette rencontre avec le commissaire européen à l’environnement, prévue à partir de 10h30, le ministre de l’environnement de Castilla y León, Juan Carlos Suárez-Quiñones, et ses homologues prévoient de le faire ultérieurement avec des représentants du COPA (Comité des organisations professionnelles Agrícolas), qui intègre les associations et les coopératives agricoles de l’Union européenne, pour exposer le problème du loup dans les quatre communautés espagnoles.

Le COPA représente plus de 22 millions d’agriculteurs européens et leurs familles dans un effort combiné avec ses membres pour promouvoir les meilleurs intérêts du secteur agricole auprès des institutions de l’UE et d’autres parties prenantes concernées.

Ils rencontreront également la COGECA (Confédération générale des coopératives agricoles), qui représente les intérêts généraux et spécifiques des coopératives agroalimentaires, forestières et de pêche européennes auprès des institutions européennes et des autres organisations socio-économiques qui contribuent à la prise de décision en Europe.