MADRID, 3 novembre (Portaltic/EP) –
Un total de 28 pays à travers le monde, parmi lesquels les États-Unis, la Chine et ceux qui composent l’Union européenne (UE), se sont mis d’accord sur un développement sûr et responsable de l’intelligence artificielle (IA), ce qui s’est matérialisé dans la Déclaration dite de Bletchley.
Le musée de Bletchley Park, situé dans le Buckinghamshire (Angleterre), a été le théâtre du AI Safety Summit, un sommet qui avait cette technologie pour thème central et au cours duquel « un avenir plus sûr » a été proposé. à la fois pour l’IA et pour le monde », comme précisé par le ministère de la Science, de l’Innovation et de la Technologie du Royaume-Uni en X.
À cette fin, les États participant au sommet – le Royaume-Uni, les États-Unis, la Chine, les pays de l’UE, le Brésil, la France, l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Japon, l’Arabie Saoudite, le Nigeria et les Émirats arabes unis – ont consolidé ce Mercredi 1er novembre un premier accord global qui établit les opportunités et les risques que posent l’IA, ainsi que la nécessité pour les gouvernements de travailler en harmonie pour relever les défis les plus importants.
Avec cet accord, les signataires « acceptent le besoin urgent de comprendre et gérer collectivement les risques potentiels grâce à un nouvel effort mondial conjoint pour garantir que l’IA soit développée et déployée en toute sécurité », selon un communiqué du gouvernement britannique.
Lors du sommet, les participants ont convenu que des risques importants peuvent découler d’une utilisation abusive intentionnelle de l’IA et que ceux liés à la cybersécurité, à la biotechnologie et à la désinformation suscitent une préoccupation particulière.
En ce sens, la lettre établit qu’il existe « un potentiel de préjudice grave, voire catastrophique, délibéré ou non, dérivé des capacités les plus importantes de ces modèles d’IA ».
Parce que les participants au sommet estiment que la compréhension du les risques de cet outil et de ses capacités, qui ne sont « pas entièrement compris », Ils ont également convenu de travailler ensemble pour soutenir un réseau scientifique sur la sécurité de l’intelligence artificielle grâce à l’AI Safety Institute annoncé il y a quelques jours par le Premier ministre britannique, Rishi Sunak.
ASSEMBLÉES ANNUELLES
Les pays participants ont déterminé, dans le cadre de cette déclaration, que pour continuer à avancer en matière de sécurité, ils se rencontreront chaque année en personne, la France étant le prochain hôte de ce sommet. Avant cela, dans six mois, ce sera la Corée du Sud qui apparaîtra comme co-animer un sommet virtuel sur l’IA à plus petite échelle.
« Cela garantit un héritage durable du Sommet et une action internationale continue pour lutter contre les risques liés à l’IA, notamment en éclairant les politiques nationales et internationales basées sur les risques dans ces pays », indique le communiqué.