« C’est une décision politique, pas un phénomène météorologique »

Au total, 25 pays signent une déclaration promue par le gouvernement espagnol pour la protection des enfants

MADRID, 3 novembre (EUROPA PRESS) –

La ministre par intérim des Droits sociaux et de l’Agenda 2030, Ione Belarra, a exhorté vendredi ses collègues européens à « redoubler » leurs engagements pour « éradiquer » les inégalités dans l’enfance dans l’Union européenne car, comme elle l’a dit, « c’est une décision politique, pas un phénomène météorologique ».

« Nous devons redoubler d’engagement. La pauvreté est la conséquence la plus brutale des inégalités que nous aspirons à éradiquer. Et je dis éradiquer, car je crois que nous ne pouvons pas nous contenter d’atténuer les conséquences des inégalités. L’inégalité est une décision politique, et non « C’est un phénomène météorologique, pas même une situation inévitable », a souligné Belarra, lors de la réunion des coordinateurs nationaux de la Garantie européenne pour l’enfance.

Lors de l’événement, qui s’est déroulé à Valence et qui a été organisé dans le cadre de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, le ministre des Droits sociaux par intérim a indiqué que « l’enchaînement des crises les unes après les autres » ces dernières années, de la récession de 2008 à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en passant par la pandémie de COVID-19, « ont rendu la tâche difficile pour les droits des enfants ».

En ce sens, bien qu’il considère que les gouvernements européens ont fait des « efforts importants », il a reconnu qu’ils n’ont « pas toujours » suffisamment protégé les enfants et les adolescents. En effet, il a rappelé qu’actuellement, un enfant et un adolescent sur quatre dans l’UE est menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale, des chiffres qui, selon lui, « ne sont pas acceptables » sur le continent européen.

Belarra a insisté sur le fait qu’elle veut « des garçons et des filles qui mangent des repas complets, qui vivent dans des maisons où la température est adéquate, qui aient accès à la meilleure éducation, quelle que soit l’origine socio-économique de leur famille, des garçons et des filles qui puissent accéder à un rendez-vous ». médicale, mais également mentale, lorsqu’ils se sentent mal et pas seulement lorsque leur mère ou leur père en ont les moyens.

« En fin de compte, nous voulons qu’il n’y ait plus de génération de garçons et de filles ayant une préoccupation autre que celle de jouer ou de faire leurs devoirs », a souligné le ministre, soulignant que, pour ce faire, ils disposent d’un outil « puissant », la garantie européenne pour l’enfance. soins de santé, c’est pourquoi elle a demandé aux États membres de promouvoir des plans nationaux « aussi ambitieux que possible ».

En ce sens, il a souligné que le ministère des Droits sociaux a promu, depuis la présidence espagnole de l’UE, une déclaration qui a déjà la signature de 25 pays, qui sera rendue publique au Conseil de l’emploi, de la politique sociale, de la santé et Consommateurs (EPSCO), qui aura lieu les 27 et 28 novembre, à Bruxelles, comme l’ont confirmé des sources ministérielles à Europa Press.

Comme l’a avancé Belarra, cette déclaration inclut une mention spéciale sur « l’identification des groupes vulnérables qui font face à de plus grandes difficultés », comme les enfants pris en charge ; et la promotion du renforcement et du développement de systèmes intégrés de protection de l’enfance qui mettent les mineurs au centre et encouragent leur participation aux questions qui les concernent, y compris la prévention et la lutte contre la violence.

En el caso, por ejemplo, de los miles de niños y niñas que crecen en los centros del sistema de protección, Belarra ha subrayado que hay que hacer « todos los esfuerzos para que todos los niños, las niñas y los adolescentes duerman cada noche en une maison ».