SÉVILLE, 8 décembre (EUROPA PRESS) –
Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Planas, se rend ce lundi à Bruxelles pour participer au Conseil des ministres de l'Agriculture et de la Pêche de l'Union européenne les 9 et 10 décembre, qui abordera la discussion sur le Total Admissible de Captures (TAC). et des quotas de pêche pour les années 2025 et 2026 – pour certaines espèces – dans l'océan Atlantique ; et d'ici 2025 en mer Méditerranée et en mer Noire.
Ainsi, le ministre arrive avec « la ferme détermination de réfuter la proposition de la Commission sur la mer Méditerranée », qui comprend « une réduction drastique » des jours de pêche. Selon un communiqué de presse envoyé par le ministère, Planas comprend que « si cette initiative était réalisée, la viabilité de la flotte méditerranéenne, qui a déjà fait d'importants efforts d'adaptation ces dernières années, serait mise en grave difficulté ».
Pour faire face à cette proposition, l'Espagne bénéficie du soutien de la France et de l'Italie, avec lesquels elle a signé, en novembre, une déclaration commune pour rejeter cette proposition dans les termes proposés et demander à la Commission européenne de prolonger les mesures jusqu'en 2025. Mer en force.
De même, l'Espagne tentera de « maximiser les possibilités de pêche des espèces d'intérêt pour la flotte espagnole dans l'Atlantique et de parvenir à une bonne répartition des quotas ».
À cet égard, le ministre insistera devant le Conseil pour que, lors de l'établissement des possibilités de pêche, outre la situation biologique des populations, l'impact social et économique des mesures soit pris en compte, conformément à la politique d'organisation commune de la pêche ( PCP).
Dans ce contexte, il préconise « d'assurer une activité de pêche durable à long terme, avec une gestion cohérente pour générer des bénéfices économiques, sociaux et d'emploi et garantir la sécurité alimentaire d'une protéine de qualité comme le poisson ».
En matière agricole, les ministres « tenteront de parvenir à un accord unanime » sur la politique agricole commune post-2027, après l'adoption du document comme conclusions de la présidence lors du Conseil d'octobre.
En outre, quatorze sujets au total seront discutés sous forme de différents points présentés par les différents États membres. Parmi eux se distingue la présentation, par la présidence hongroise qui assure le tour tournant du Conseil de l'Union européenne, de l'état de la réglementation des plantes obtenues avec les nouvelles techniques génomiques (NGT), « une question d'une grande importance pour faciliter la transition vers des systèmes alimentaires plus durables ». Et surtout parce que « c'est un outil clé pour accroître la compétitivité internationale de l'agriculture européenne ».
En outre, le Conseil étudiera un point sur la nouvelle stratégie européenne en matière de bioéconomie, dans lequel l'Espagne préconise que « les solutions innovantes soient encouragées dans la production d'engrais organiques, que la réutilisation des déchets des exploitations agricoles et de l'industrie agroalimentaire soit facilitée et que la l'utilisation de sources d'eau non conventionnelles ».