Planas salue l’accord entre l’UE et le Royaume-Uni sur l’Irlande du Nord

Le manque de fruits et légumes espagnols au Royaume-Uni indique un « problème de programmation d’achat » dans la distribution britannique

MADRID, 1er mars (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a célébré ce mercredi le récent accord conclu entre l’UE et le Royaume-Uni sur l’Irlande du Nord.

« C’est un accord dont nous pouvons nous féliciter, c’est très bien », a assuré Planas lors des « Petits-déjeuners informatifs » d’Europa Press, parrainés par Altadis, Cepsa, KPMG, Fujitsu, Telefónica, Fundación IberCaja et Veolia.

Le chef de l’Agriculture a reconnu qu’il est « très curieux », pour qui les 100 pages de l’accord ont été lues. « L’accord implique la création d’une ‘ligne verte’ et d’une ‘ligne rouge’ pour les différents produits qui ont une destination finale en Irlande ou dans le marché unique », a-t-il expliqué.

Planas a rappelé que le Royaume-Uni est un pays stratégique et un « marché très important » pour les exportations espagnoles, puisqu’un total de 4 620 millions d’euros sont exportés annuellement, dont 2 200 millions correspondent à des fruits et légumes frais.

Concernant les plaintes du Royaume-Uni selon lesquelles les fruits et légumes espagnols n’arrivent pas, Planas a reconnu que c’est une question qui l’a « intrigué ». « Il y a un problème de planification des achats de la part de la distribution britannique et une réduction de la production due aux basses températures, et dans ces cas là, il y a eu une priorisation des marchés comme l’allemand ou le français », a-t-il souligné.

De cette façon, le chef de la branche a reconnu que c’est « quelque chose de transitoire qui va être résolu » et que cela montre aussi la « vulnérabilité des systèmes alimentaires ».

Planas a réitéré la capacité d’exportation du secteur agroalimentaire, qui est devenu le premier secteur d’exportation, dépassant le secteur automobile, après avoir clôturé 2022 avec un chiffre record de plus de 68 000 millions d’euros.

« En Espagne, nous avons un secteur agroalimentaire solide, moderne et puissant, grâce aux agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, industriels, coopératives et distribution, qui est un secteur moderne, efficace et compétitif. Nous pouvons être très fiers », a-t-il souligné.