MADRID, 19 février (EUROPA PRESS) –
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a appelé lundi à la responsabilité des communautés autonomes afin que, dans le cadre de leurs propres compétences, elles soient impliquées dans l’adoption de mesures qui répondent aux préoccupations des agriculteurs. les éleveurs, en coordination avec le Gouvernement et conformément aux décisions de flexibilité de la Politique Agricole Commune (PAC) adoptées par l’Union européenne (UE).
Planas a présidé par vidéoconférence la réunion du Conseil Consultatif de Politique Agricole Commune pour les Affaires Communautaires, préparatoire au Conseil des Ministres de l’UE, qui se tiendra lundi 26 prochain. Lors de cette réunion, il a demandé aux communautés autonomes de « collaborer et soutien » à l’application des 18 mesures engagées par le Gouvernement lors de la dernière réunion avec les organisations agricoles et qu’elles arbitrent également les initiatives complémentaires.
Le point clé à l’ordre du jour de la réunion ministérielle du 26 février est « la nécessité de réponses rapides et structurelles à la situation de crise actuelle dans le secteur agricole ». L’Espagne a déjà envoyé les propositions du gouvernement espagnol à l’actuelle présidence du Conseil de l’UE, ainsi qu’au commissaire chargé de l’agriculture et du développement rural, Janusz Wojciechowski, qui les a ensuite détaillées aux conseillers du secteur.
« En cela, comme dans tout ce qui concerne l’administration des gouvernements, nous devons tous marcher ensemble, quelle que soit notre couleur politique, si nous voulons vraiment répondre aux problèmes », a assuré le ministre.
RÔLE DU CC.AA.
Planas a rappelé que l’article 148 de la Constitution espagnole établit que les communautés autonomes « peuvent assumer des compétences en matière d’agriculture et d’élevage, conformément à l’organisation générale de l’économie ».
En ce sens, il a souligné que les communautés autonomes « ont beaucoup à dire et à faire » sur les questions qui sont actuellement sur la table en raison des demandes des agriculteurs, certaines très simples. Ainsi, il a évoqué, par exemple, l’amélioration de la planification et de la coordination des inspections afin qu’une même exploitation agricole n’en reçoive pas plus d’une par an.
Il a également évoqué l’opportunité de coordonner les appels à aide pour la première installation de jeunes agriculteurs et éleveurs qui se déroulent à travers les communautés autonomes afin qu’ils soient réalisés chaque année dans un délai prédéterminé et ainsi apporter une plus grande sécurité.
Dans ce sens, il a évoqué les aides visant à encourager l’insertion des jeunes dans les activités agricoles et d’élevage, une question qui constitue l’un des principaux défis actuels du secteur, et à propos de laquelle le ministre a rappelé son engagement à appeler les communautés autonomes à une démarche spécifique. Conférence sectorielle extraordinaire pour y répondre et coordonner les actions.
Planas a également demandé l’aide des communautés autonomes pour fournir des conseils et des informations aux agriculteurs et aux éleveurs sur le carnet agricole numérique. Le caractère volontaire de son application est une des mesures engagées par le ministre lors de sa dernière rencontre avec les organisations professionnelles agricoles, le 15.
Il a également suggéré que, compte tenu des circonstances actuelles d’augmentation des taux d’accidents dues au changement climatique, les communautés autonomes renforcent leur soutien à la souscription de polices d’assurance et renforcent celui déjà fourni par le gouvernement, qui allouera cette année 284,5 millions d’euros. à cette ligne d’aide.
En ce qui concerne l’application de la loi sur la chaîne, le ministre a rappelé aux communautés autonomes la nécessité de leur implication dans les travaux d’inspection et de contrôle qui leur sont attribués par la loi, dans le cadre du comité de gestion créé avec l’Agence d’Information et de Contrôle Alimentaire. Contrôle (AICA). Ce travail, a-t-il réitéré, sera essentiel pour améliorer l’application de la loi et ce d’autant plus compte tenu de la transformation prochaine de cet organisme en agence d’État.