Orbán nie que la Hongrie oppose son veto à l’aide économique à l’Ukraine et préconise de le faire « sur une base bilatérale »

MADRID, 6 déc. (EUROPA PRESS) –

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a rejeté ce mardi avoir opposé son veto à l’aide économique à l’Ukraine, soulignant qu’il était prêt à offrir son soutien tant qu’il est accordé « sur une base bilatérale », après que l’Union européenne a reporté son décision sur le gel des fonds destinés à la Hongrie.

Orbán s’est adressé à Twitter pour affirmer que la nouvelle selon laquelle la Hongrie a opposé son veto à l’aide financière à l’Ukraine mardi est non seulement « fausse », mais également disposée à le faire tant qu’elle est donnée « sur une base bilatérale ».

« Pas de veto, pas de chantage », a écrit Orbán, qui a assuré que la Hongrie entendait « convaincre » l’Union européenne que la voie de la dette n’est pas une « solution ». « Nous envisageons un avenir différent pour l’Europe. Un avenir construit sur des États membres forts, au lieu d’énormes piles de dettes communes », a-t-il défendu.

Ce mardi, les ministres de l’Economie et des Finances de l’Union européenne (Ecofin) ont souligné la nécessité de trouver une solution alternative pour s’entendre sur l’acheminement d’une aide économique à l’Ukraine sans compter sur la Hongrie, qui tente de lier ce point à son accès au marché européen. des fonds.

Le ministre hongrois de l’Economie, Mihaly Varga, a reproché à Bruxelles d’avoir créé « un dangereux précédent » en « conditionnant » le versement des fonds européens « à des questions totalement indépendantes ».

En ce sens, il a regretté que malgré le fait que la Commission européenne ait donné une évolution positive au plan de relance national, « le qualifiant d’excellent », et que « le gouvernement hongrois ait pleinement respecté ses engagements », elle maintienne toujours le gel ces versements.

Le 30 novembre, la Commission a recommandé d’approuver le plan national de réforme, puisque la Hongrie a lancé une série de réformes, tout en précisant que tout décaissement était subordonné au respect de 27 mesures liées aux problèmes de corruption et à l’indépendance du pouvoir judiciaire, ce qui signifie en pratique le maintien ces fonds régionaux bloqués.