Décrit le statut de candidat pour l’Ukraine comme un « choix géopolitique » de l’UE
BRUXELLES, le 23 juin (EUROPA PRESS) –
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a assuré que la rencontre de ce jeudi avec les dirigeants des Balkans occidentaux est « un moment important » pour l’Union européenne, car le bloc a « vraiment » « la volonté politique de relancer » le processus avec la région, dans un geste de rapprochement après le malaise dans la région dû à l’accélération du processus avec l’Ukraine.
« C’est un moment important parce qu’il y a vraiment une volonté politique de relancer le processus, c’est un message clair et fort (de l’UE) », s’est défendu Michel dans un communiqué sans questions à son arrivée au sommet informel avec les dirigeants balkaniques.
Concernant le veto bulgare au début des négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord, Michel a indiqué que les partenaires suivent « de très près » la situation, avec notamment l’implication de la France et la proposition de solution qu’elle a mise sur la table, qu’il espère que les négociations avec ce pays et avec l’Albanie puissent être « commencées dès que possible ».
Débloquer ce processus est une « priorité absolue » pour les Vingt-Sept, a poursuivi Michel, pour souligner que le bloc fera « tout son possible » pour parvenir à un résultat positif.
UKRAINE, DÉCISION GÉOPOLITIQUE
Le président du Conseil européen a également évoqué l’octroi attendu du statut de candidat à l’entrée dans l’UE à l’Ukraine, une décision que les chefs d’État et de gouvernement de l’UE prévoient d’adopter formellement ce jeudi en fin de journée dans une sommet déjà seulement Vingt-sept.
« C’est un moment décisif, un choix géopolitique qui va compromettre l’avenir de l’Union européenne, notre stabilité et notre prospérité », a proclamé l’ancien Premier ministre belge, à propos d’une décision qui signifie pour le bloc d’accorder pour la première fois en son histoire le statut de candidat à un pays en guerre.
Les Vingt-sept envisagent également d’accorder le statut de candidat à la Moldavie et de remettre à plus tard la décision sur la Géorgie, pays dont ils reconnaissent la perspective européenne mais demandent des réformes plus profondes avant de passer à l’étape suivante.