BRUXELLES, 31 août (EUROPA PRESS) –
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a une nouvelle fois insisté ce jeudi sur le fait que sa proposition de faire de 2030 l’année du prochain grand élargissement de l’Union européenne était le résultat de « nombreuses consultations » avec les dirigeants de l’UE et avec tous les dirigeants des Balkans occidentaux, ainsi que de différentes réunions et formats.
« Fixer une date pousse l’UE à se préparer et donne aux Balkans occidentaux un délai précis pour s’y conformer », a déclaré Michel lors d’une réunion avec des journalistes à laquelle Europa Press a participé.
« Une chose est claire : si nous ne nous fixons pas d’objectif, nous ne serons jamais prêts », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que « les excuses des deux côtés sont terminées ».
Pour avancer dans le processus, Michel prône le débat et la recherche d’une solution aux questions qu’il considère comme prioritaires – gouvernance, priorités et finances – et les y invite en posant trois questions : « Que voulons-nous faire ensemble ? « Comment fait-on cela ? Comment paye-t-on ? »
Le président du Conseil a encouragé la recherche d’une approche commune sur ces trois questions et, à partir de là, selon des sources communautaires, il sera possible d’aborder la nécessité d’introduire un changement dans les traités de l’Union européenne, depuis l’adhésion Le recrutement de nouveaux membres nécessite désormais l’unanimité des Vingt-Sept.
Les mêmes sources ajoutent que Michel a proposé une date d’adhésion dans son discours devant le forum stratégique de Bled (Slovénie) lundi dernier parce qu’il estimait avoir un soutien « suffisant », outre qu’il est de sa responsabilité de « fixer le ton » d’un débat qui s’ouvrira avec le sommet extraordinaire de Grenade le 6 octobre.