Michel appelle à une réunion de « coordination » des dirigeants de l’UE présents au G20 à Bali

La Pologne étudie l’invocation de l’article 4 de l’OTAN pour discuter avec ses alliés de ce qui s’est passé

BRUXELLES, le 15 nov. (EUROPA PRESS) –

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a souligné l’opportunité d’organiser une « réunion de coordination » entre les dirigeants de l’Union européenne présents au sommet du G20 à Bali – la France, l’Italie, l’Allemagne et, en tant qu’invité, l’Espagne –, afin d’examiner l’évolution de la violence en Ukraine.

« Je proposerai une réunion de coordination ce mercredi avec les dirigeants de l’UE qui participent au G20 ici à Bali », a écrit Michel sur les réseaux sociaux, dans un message publié après s’être entretenu par téléphone avec le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

Michel, qui a été « choqué » par l’incident avec des missiles présumés dans une ville polonaise à la frontière avec l’Ukraine, a confirmé dans sa conversation avec Morawiecki la « totale unité et solidarité de l’UE dans le soutien à la Pologne ».

Après avoir appris qu’au moins deux personnes sont mortes dans l’explosion à la frontière polonaise, plusieurs dirigeants de l’UE se sont prononcés pour exprimer clairement leur détermination à soutenir la Pologne contre toute agression, bien que la majorité ait plaidé pour la prudence jusqu’à ce que vous connaissiez et analysiez les détails. de ce qui s’est passé.

En l’absence de déclarations publiques des dirigeants de l’UE présents à Bali, des sources diplomatiques gauloises consultées par Europa Press ont indiqué que le président du pays, Emmanuel Macron, a déjà pu contacter les autorités polonaises et est en cours d’information.

Sans préciser si Macron ou d’autres dirigeants sont favorables à ce type de réunion de coordination, les sources ont estimé que mercredi matin serait le moment optimal pour « sensibiliser » les autres partenaires.

Le premier italien n’a pas encore été exprimé ; Giorgia Meloni, mais son vice-Premier ministre et chef des Affaires étrangères, Antonio Tajani, l’a fait, qui a expliqué le travail de contacts « constants » pour suivre l’évolution de ce qui s’est passé avec les Européens et les alliés.

Pendant ce temps, Varsovie étudie les conditions actuelles et si les prémisses sont réunies pour lancer les procédures d’invocation de l’article 4 du Traité de l’Atlantique Nord, qui envisage la convocation de consultations entre alliés lorsqu’un membre de l’OTAN considère que son intégrité territoriale, sa sécurité ou son indépendance politique sont menacés.

Depuis sa création, il a été invoqué sept fois, la dernière suite à l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février. A cette époque, la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie ont demandé à tenir des consultations.