BRUXELLES, 12 octobre (EUROPA PRESS) –
La lutte des femmes iraniennes et la figure de Mahsa Amini, militantes en faveur de l’avortement libre et sécurisé et défenseures des droits de l’homme au Nicaragua, sont les finalistes du Prix Sakharov pour la liberté de conscience que le Parlement européen décerne chaque année pour reconnaître le défense des Droits de l’Homme.
C’est ce qu’ont décidé ce jeudi les députés européens des commissions parlementaires des affaires étrangères, du développement et des droits de l’homme lors d’un vote commun.
« Le Parlement se joint à tous ceux qui, dans le monde, consacrent leur vie à défendre les valeurs démocratiques », a déclaré le président de la commission des Affaires étrangères, David McAllister, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux pour annoncer les trois finalistes.
La candidature qui reconnaît la lutte des femmes iraniennes et la figure d’Amini est la grande favorite pour remporter le prix, depuis le cas de la jeune femme kurde décédée il y a un an aux mains de la police morale après avoir été arrêtée pour port du voile. » a été affirmé à tort par les « populaires », les sociaux-démocrates et les libéraux.
La deuxième candidate désignée, présentée par la gauche, reconnaît le travail de trois militantes en faveur d’un avortement libre, sûr et légal : la Polonaise Justina Wydrzynska, la Salvadorienne Morena Herrera et l’Américaine Colleen McNichols.
Le troisième finaliste récompense le travail de Vilma Núñez de Escorcia et de Mgr Rolando José Álvarez Lagos pour leur défense des droits de l’homme au Nicaragua.