Le centre Granada Genyo anime et promeut la formation en génie génétique au niveau international

GRENADE, 12 octobre (EUROPA PRESS) –

L’université danoise d’Aarhus a récemment organisé un cours sur « l’ingénierie génétique utilisant Crispr/Cas » pour 34 étudiants, co-organisé par le réseau EU COST sur l’édition génétique. Ce réseau, dirigé par le scientifique Karim Benabdellah du Conseil andalou de recherche en génomique et oncologie de l’Université Pfizer de Grenade, Genyo, à Grenade, promeut le potentiel de l’édition génomique contre les maladies héréditaires et certains types de cancer.

En ce sens, selon les mots de Benabdellah, chercheur à la Fondation Progreso y Salud et coordinateur de ce réseau COST, l’édition génomique « est un outil très puissant qui nous permet de modifier le génome de manière très précise pour réparer les mutations qui provoquent les pathologies ou parvenir à l’expression de gènes thérapeutiques qui empêchent la progression de la maladie ou, dans le meilleur des cas, sa guérison. « Exprimer un gène, c’est le faire s’activer et provoquer la réaction souhaitée », a-t-il ajouté.

Le cours a abordé les aspects de l’édition du génome depuis les questions fondamentales liées à la conception d’outils d’édition du génome jusqu’à leurs applications dans les cellules souches hématopoïétiques et l’immunothérapie, entre autres sujets, comme l’indique le ministère de la Santé et de la Consommation dans un communiqué de presse.

En ce sens, et conscient que l’édition génomique peut ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques pour différents types de cancer et de maladies héréditaires, a été lancée cette action COST, un réseau international dirigé par Benabdellah dans lequel des experts de 24 pays et dotés d’un budget de 600 000 euros.

Le réseau permet le dialogue non seulement entre les chercheurs universitaires intéressés par ces nouvelles technologies, mais intègre également des médecins, des entrepreneurs pharmaceutiques, des biotechnologues et des représentants d’agences d’État cherchant à garantir que les nouveaux médicaments d’édition du génome répondent à toutes les normes de sécurité.

L’objectif est de « rassembler les entreprises du secteur, les institutions académiques, les agences scientifiques et réglementaires, les associations de patients* pour aborder au mieux le développement des connaissances dans ce domaine afin d’accélérer leur traduction au marché, à la société et, surtout. , aux patients », explique le scientifique.

Le réseau vise également à former de jeunes chercheurs, qui prendront le relais et créeront leurs propres groupes de recherche pour mettre en œuvre ces technologies dans leurs pays respectifs.

L’ANDALOUSIE, À L’AVANT-GARDE DE L’ÉDITION GÉNOMIQUE

Mener cette initiative de l’Union européenne signifie que la communauté scientifique dans le domaine de l’édition du génome concentre son attention sur l’Andalousie et son système de santé publique. Et le gouvernement andalou a doté la région d’une série de ressources et d’infrastructures pour la R&D&I dans le but d’étudier les maladies et, par conséquent, d’améliorer la qualité de vie des patients.

La Coopération européenne en science et technologie (COST) vise à financer des réseaux de recherche et d’innovation. Ses actions contribuent à connecter les initiatives de recherche à travers l’Europe et au-delà et permettent aux chercheurs de développer leurs idées dans n’importe quel domaine scientifique et technologique en les partageant avec leurs pairs.

L’édition du génome permet « d’éditer » des séquences d’ADN pour réparer des mutations à l’origine de pathologies ou pour améliorer les thérapies existantes, comme la thérapie CAR-T. Plus précisément, la combinaison de l’édition du génome avec la thérapie CAR-T offre des résultats très encourageants dans le traitement des lymphomes, des leucémies et de certaines tumeurs solides.