Margallo croit qu’il peut y avoir « un cessez-le-feu » en Ukraine mais aussi que la Russie n’abandonne pas le territoire


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BILBAO, 21 janv. (EUROPA PRESS) –

Le député européen et ancien ministre des Affaires étrangères, José Manuel García Margallo, a défendu que l’Union européenne doit devenir un acteur pertinent dans la géostratégie mondiale et a influencé le défi que l’invasion russe de l’Ukraine continue de poser, entre autres.

Margallo a participé ce samedi au Palais Euskalduna de Bilbao, à la conférence qui, organisée par le PP sous le titre « Dialogues européens », aborde des questions d’actualité telles que la situation économique européenne ou l’arrivée des fonds Next Generation.

Après avoir mis en garde contre le défi posé par le changement climatique qui, comme il l’a souligné, « Il est loin d’être dépassé et il nous accompagnera longtemps. »a également souligné le défi de « le conflit ukrainien ».

« Pas parce que le conflit militaire continue. Je pense qu’il y aura un moment, plutôt tôt que tard, où un cessez-le-feu sera atteint, mais Poutine ne peut pas non plus se retirer à Moscou après avoir abandonné les territoires conquis, ni Zelensky ne peut accepter une amputation territoriale ; le monde non plus »a ajouté.

Selon lui, il est donc possible que « un cessez-le-feu »mais c’est aussi « aucun des deux concurrents ne quitte le territoire où il se trouve ». « Le problème est ce que nous faisons. Continuons-nous avec les sanctions? »s’est interrogé.

En revanche, et après avoir parié sur « réindustrialiser l’Europe » et va comme ça jusqu’à « fabriquer chez soi des choses qu’on achète à l’étranger »a prévenu que si les États-Unis renonçaient au leadership international « le problème c’est ce que nous faisons les européens ».

« Malheureusement, l’Union européenne n’est même pas de loin un acteur pertinent dans la géostratégie mondiale et nous devons être »a ajouté l’ex-ministre.

CHINE

Il a également considéré que le « Bon acteur » dans les années à venir, ce sera la Chine, tant sur le plan économique, lorsqu’il s’agira de devenir la première économie mondiale, que sur le plan de sa présence militaire en mer de Chine, qui représente un « défi direct aux États-Unis ».

Dans ce contexte, García Margallo a soutenu que tout cela est également lié à la « but » de la Chine « bouleverser l’ordre international que nous nous sommes donné en 1945 ».