OVIEDO, 3 février (EUROPA PRESS) –
Ce samedi, le ministre des Affaires rurales et de la Politique agraire, Marcelino Marcos, a rejeté l’augmentation de la bureaucratie dans le secteur agricole et de l’élevage de l’Union européenne et a souligné qu’il est nécessaire de « convaincre » que ces mesures « doivent changer ».
Le chef des Affaires rurales asturiennes a ainsi réagi à l’annonce de mobilisations dans ce secteur en raison de la perte de rentabilité et de la haute bureaucratie qu’implique la nouvelle Politique agricole commune (PAC). Après avoir montré son « respect absolu » pour les mobilisations, Marcos a expliqué que la situation est différente dans chaque communauté autonome et dans chaque pays européen.
La base de la mobilisation, a-t-il ajouté, émane des mesures prises au sein de l’UE. « Pour ma part, ils sont également répréhensibles », a-t-il déclaré. Selon lui, « il n’est pas possible » que, lorsque certaines administrations luttent contre la bureaucratie, d’autres l’augmentent.
La Principauté sera « aux côtés » des personnes concernées et tentera de « chercher des solutions ».
Marcos a fait ces déclarations lors de sa visite à la Foire aux bestiaux de San Blas, à Tineo, où il a souligné l’importance de maintenir ce type d’initiatives « même s’il n’y a pas toujours tout le bétail désiré ». « Sans la collaboration des éleveurs, il serait impossible de réussir », a-t-il déclaré.