PAMPELUNE, 4 oct. (EUROPA PRESS) –
La session plénière du Parlement européen a donné son feu vert définitif à une nouvelle loi selon laquelle tous les téléphones portables, tablettes et autres appareils de l’Union européenne doivent utiliser le même type de port de charge, le connecteur USB-C, une nouveauté que le L’eurodéputée navarraise du PSOE, Adriana Maldonado, a accueilli avec « satisfaction » et a assuré que, ainsi, « le prix des appareils diminuera et nous éviterons d’avoir un tiroir plein de câbles inutilisés, réduisant ainsi les émissions que la production de ces chargeurs implique « .
On s’attend à ce qu’à l’automne 2024, le chargeur commun soit une réalité dans l’UE. La nouvelle réglementation affectera toute une série d’appareils électroniques portables de petite et moyenne taille, tels que les téléphones portables, les tablettes, les appareils photo numériques, les casques et les écouteurs, les haut-parleurs portables et les consoles de jeux portables. Mais aussi aux montres intelligentes, aux trackers de santé portables, aux appareils de soins personnels, aux équipements de sport et d’éclairage et aux jouets électroniques.
Comme l’a expliqué le groupe socialiste au Parlement européen, l’objectif est triple : rendre ces produits plus durables, réduire les déchets électroniques et faciliter la vie des consommateurs.
Maldonado, membre de la commission de protection des consommateurs du Parlement européen, a déclaré qu' »avec un seul connecteur, nous contribuerons à mettre fin à l’agglomération des chargeurs et aux 11 000 tonnes de déchets générés en Europe chaque année ».
Selon l’eurodéputé, ce port de recharge commun « nous fera économiser 250 millions d’euros par an en achats inutiles de chargeurs, ce qui signifiera un grand changement au profit des consommateurs ». En ce sens, il a souligné que « du Parlement européen, nous réclamons un chargeur universel unique depuis 2009, car nous ne pouvons pas nous permettre que chaque appareil électronique que nous achetons ait un chargeur différent ».
D’autre part, la directive augmente les exigences d’information que le consommateur doit avoir sur la puissance ou les performances de charge, et la possibilité de pouvoir acheter l’appareil sans avoir à acheter le chargeur, ce qui peut signifier une réduction du prix du produit . De même, le texte envisage la recharge sans fil et demande à la Commission européenne de présenter d’ici fin 2026 une stratégie permettant une interopérabilité minimale de toute nouvelle solution de recharge. L’objectif est d’éviter une plus grande fragmentation du marché, de continuer à réduire les déchets environnementaux, d’assurer le confort des consommateurs et d’éviter les effets dits de « verrouillage » créés par les solutions de recharge propriétaires.