Albares demande à la Pologne que le journaliste Pablo González « tienne un procès public dès que possible »

MADRID, 4 oct. (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a exigé de son homologue polonais, Zbigniew Rau, que le journaliste Pablo González, détenu depuis mars dernier en Pologne, « ait un procès public dans les meilleurs délais ».

Albares s’est entretenu par téléphone ce mardi avec Rau pour s’enquérir du cas de González, comme il l’a expliqué en séance plénière du Sénat lorsqu’il a été interrogé sur les efforts du gouvernement par la sénatrice du PNV María Isabel Vaquero concernant le journaliste, qui reste en détention préventive et au secret.

Comme lors des précédentes occasions où il a évoqué le cas de González, arrêté après être entré en Pologne depuis l’Ukraine où il couvrait l’invasion russe, le ministre a clairement indiqué que le gouvernement lui accordait une « grande attention » et avait fait de multiples efforts, le dernier de votre appel aujourd’hui.

Comme il l’a expliqué, il a reçu pendant cette période cinq visites consulaires, la dernière le 22 septembre, au cours desquelles il a été possible de vérifier qu' »il va bien physiquement et qu’il reçoit le même traitement que tous les détenus » dans la même situation. , considérant qu’il s’agit « d’une catégorie particulière ».

Le ministre a également souligné que son « droit d’être défendu a été respecté », puisqu’il a un avocat, et que sa comparution devant la justice ainsi que sa prolongation sont conformes à la loi polonaise.

De même, il a indiqué qu' »il a une accusation formelle et est au courant des accusations » mais n’a pas voulu les commenter car « il y a un droit à l’honneur, à l’intimité et à sa propre image » de González, soulignant qu' »ils être clarifiée lorsqu’il y a un procès oral » .

Pour cette raison, il a profité de son appel à Rau pour lui demander « d’avoir un procès public le plus tôt possible ». Le ministre polonais lui a dit qu’il suivait personnellement l’affaire et qu’il s’entretenait avec son collègue de la Justice pour s’assurer que tous les droits du détenu soient respectés, a-t-il ajouté.

Ainsi, le ministre a assuré au sénateur du PNV que le gouvernement continuerait à prêter attention au cas de Pablo González. « Nous continuerons à veiller sur lui et sur les 875 autres détenus espagnols dans le monde », a-t-il souligné.