Les autorités espagnoles et brésiliennes proposent juillet comme mois pour conclure l’accord
MADRID, 25 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –
Le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a déclaré qu’il espérait que l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur serait « équilibré » et que les négociations se concluraient cette année, la présidence espagnole étant « d’une grande » aide pour sa clôture.
Lors de la clôture de la réunion d’affaires Espagne-Brésil, qui s’est tenue ce mardi à Casa América, Lula s’est dit confiant qu’il « recevrait de bonnes nouvelles » sous la présidence espagnole de l’Union européenne, ce qui, selon lui, permettra de faire de grands progrès sur le niveau administratif.
« L’Espagne peut beaucoup aider à sa conclusion. J’espère que ce qui n’a pas été réalisé en 2003, 2004, 2005, 2006… est réalisé maintenant », a déclaré le président brésilien, faisant référence aux différentes années de ses mandats précédents au cours desquels un tentative a été faite pour conclure cet accord sans succès.
Pour le Brésil, l’accord représente une opportunité de réindustrialiser le pays et de faire repartir l’économie, tout en se concentrant sur la nécessaire transition énergétique.
Précisément, comme l’avait annoncé au début de la Rencontre le président d’Apex Brasil (l’Agence de promotion des exportations), Jorge Viana, l’accord sera bénéfique en raison de la capacité du Brésil à proposer des solutions en matière d’énergie durable.
La première vice-présidente du gouvernement et ministre des Affaires économiques et de la Transformation numérique, Nadia Calviño, s’est exprimée dans le même sens que Lula, qui a affirmé que la présidence espagnole est une occasion « unique » de parvenir à une signature « définitive » et de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux blocs.
JUILLET COMME DATE CLÉ
Pour le gouvernement espagnol, la signature de l’accord UE-Mercosur sera l’une des « priorités » de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, et le mois de juillet pourrait être la date prévue pour sceller « définitivement » le traité.
« Nous voulons que l’intégration du Brésil dans le marché international continue de progresser », a déclaré le ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Héctor Gómez, à un autre moment de la réunion d’affaires.
Le gouvernement brésilien s’est également engagé pour le mois de juillet, bien que la présidence espagnole du Conseil de l’UE donne « un grand espoir » que, s’il n’est pas fermé au cours dudit mois, cela se fera au cours du second semestre de cette année .
C’est ce qu’a déclaré le ministre du Développement, de l’Industrie, du Commerce et des Services du Brésil, Marcio Elías Rosa, qui a jugé « fondamental » que cet accord se concrétise afin que le Brésil devienne la porte d’entrée de l’Union européenne sur le continent américain.
De la même manière, le président de la CEOE, Antonio Garamendi, a souligné l’importance de ce futur traité et a opté pour que l’Espagne joue un rôle de premier plan en franchissant le « grand pas » pour l’intégration des entreprises brésiliennes dans la chaîne de production globale .