L’UGT demande « d’évaluer la répercussion » de l’opposition de Berlin et Rome à l’interdiction des voitures thermiques

MADRID, 6 mars (EUROPA PRESS) –

La Fédération de l’industrie, de la construction et de l’agriculture de l’UGT (UGT FICA) a demandé au gouvernement d’évaluer les répercussions possibles sur l’industrie espagnole de « l’opposition exprimée » par l’Allemagne et l’Italie à l’interdiction de la vente de voitures à moteur à combustion dans l’Union européenne (UE) à partir de 2035, comme l’indique un communiqué.

Le vote définitif sur le veto à la commercialisation des moteurs à combustion dans l’UE devait avoir lieu ce mardi prochain en conseil des ministres ordinaire à Bruxelles, mais il a été reporté sans date car Berlin a demandé d’inclure la possibilité de continuer à vendre des véhicules avec des carburants synthétiques (« e-fuels »), qui rejoint la réticence italienne à interdire ce type de voiture en 2035.

UGT FICA a participé ce lundi à la constitution de l’Alliance du Projet Stratégique de Relance et de Transformation Economique du Véhicule Electrique et Connecté (Perte VEC), une initiative présidée par le Ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto, et qui vise à « renforcer » le cadre de collaboration public-privé entre les administrations et les entreprises du secteur et ainsi faciliter l’investissement.

Dans ce contexte, il a profité de l’occasion pour exhorter le gouvernement à prendre position sur la proposition actuelle de règlement Euro 7, plus exigeant en termes d’émissions pour les véhicules de l’UE et qui sera discuté lors de la présidence tournante espagnole de l’UE. , qui aura lieu de juillet jusqu’à la fin de l’année.

« Concernant la polémique suscitée par l’application de la réglementation Euro 7, nous exigeons que la situation industrielle en Espagne soit prise en compte afin de nous positionner dessus et de ne pas mettre en danger l’emploi ou l’industrie automobile de notre pays », a-t-il souligné. l’organisation syndicale.

D’autre part, il a exigé que le Gouvernement participe à la conception des bases du deuxième appel à l’aide publique de Perte VEC et ne soit pas un « simple spectateur » dans ce processus.

L’objectif de l’UGT FICA est « d’unifier les propositions » et d’éviter de commettre les « mêmes erreurs » qui, selon lui, ont eu lieu lors du premier appel à l’aide, dans lequel environ 2 200 millions d’euros de fonds n’ont pas été distribués. les 2 975 millions d’euros disponible.

« Le lancement du Perte VEC a été une bonne nouvelle pour le secteur, même si les résultats escomptés n’ont pas été obtenus. De l’UGT FICA, nous avons exigé que des aspects tels que les délais d’exécution, les garanties de garantie et le degré d’affectation à l’ensemble de la chaîne de valeur », l’organisation souligné.

En ce sens, le syndicat a transféré au gouvernement que le nouvel appel doit « inclure les conditions sociales » puisqu’il ne partage pas que, « avec l’argent public, il n’y a pas d’obligations spécifiques de la part des entreprises envers les travailleurs ».

Il a également souligné que les politiques environnementales régionales doivent être « uniformes » pour éviter que chaque administration ne légifère de manière indépendante et ne génère « des doutes et des incertitudes » pour le citoyen.

« Nous voulons connaître à la fois les projets moteurs qui ont été présentés dans le premier appel, ainsi que les entreprises qui sont impliquées dans ces projets et les aides que ces entreprises reçoivent, ainsi que celles qui sont présentées dans ce deuxième appel », a également demandé UGT FICA.