Luena exprime sa «préoccupation» quant à la mise en œuvre du plan d’action de l’UE contre le trafic d’espèces sauvages

LOGROÑO, 1er mars (EUROPA PRESS) –

Le député européen de La Rioja, César Luena, a exprimé aujourd’hui sa « préoccupation » quant à l’application du plan d’action de l’Union européenne contre le trafic d’espèces sauvages.

Comme ils l’expliquent – à travers un communiqué de presse – le commerce illégal d’espèces sauvages « est une activité lucrative qui, selon les estimations, rapporte autant d’argent chaque année que le trafic de drogue ou d’armes dans le monde. En plus de constituer une menace pour des espèces entières comme le lion, baleine bleue ou rhinocéros, le marché noir des animaux sauvages peut contribuer à la propagation de maladies zoonotiques telles que le COVID-19. »

Pour lutter contre ce problème, la Commission européenne a récemment mis à jour le plan d’action communautaire contre le trafic d’espèces sauvages, initialement adopté en 2016. Aujourd’hui, il a été
présenté à la commission de l’environnement du Parlement européen, où le député et vice-président socialiste, César Luena, est intervenu pour alerter « sur le risque de retarder l’application du plan ».

L’homme de La Rioja s’est satisfait de l’inclusion d’un « cadre d’information, de suivi et d’évaluation » dans la révision actuelle. Cependant, il a souligné ce qu’il considère comme des lacunes importantes
dans le document, y compris « des fonds suffisants pour la mise en œuvre de ce plan d’action, tant au niveau communautaire qu’au niveau des États membres » et la garantie que « les États membres appliquent désormais un cadre détaillé d’information, de suivi et d’évaluation « .

Sur ce point, Luena a également rappelé à l’exécutif communautaire que le rapport sur les résultats de la CITES COP19 au Panama contient des conclusions inquiétantes. Convention
sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) est un accord intergouvernemental international en vigueur depuis 1975 qui offre divers degrés de protection à plus de 37 000 espèces d’animaux et de plantes.

Le député socialiste a cité en exemple le
Les éléphants d’Afrique, dont le niveau de protection varie selon différents critères. « Quelles sont les raisons pour lesquelles nous soutenons la commercialisation du cuir d’éléphant ? », a voulu savoir Luena en terminant son discours, mettant en garde contre le risque qu’une augmentation du commerce légal des peaux puisse entraîner une augmentation du braconnage d’éléphants pour à la fois peau et ivoire.