MADRID, 19 oct. (EUROPA PRESS) –
L’Union européenne a signé ce mardi avec le Maroc un protocole d’accord pour la création d’une association verte afin d’établir des mesures communes de lutte contre le changement climatique, faisant ainsi du pays du Maghreb le premier État non membre de l’UE à signer un accord de ce type. avec Bruxelles.
Signée par le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, cette association verte vise à définir les démarches communes dans la lutte contre le changement climatique, la transition écologique, la protection de l’environnement et la promotion de l’économie verte et bleue, tel que détaillé par l’agence MAP.
Cet accord cherchera également les moyens d' »unir l’Europe et l’Afrique », car il devrait devenir un modèle pour des partenariats similaires entre l’Union et les pays du continent africain, où le Maroc est déjà en tête en termes d’ambitions environnementales et climatiques, selon Bruxelles. .
« Le Maroc est un leader en Afrique en matière de lutte contre la crise climatique et la dégradation de l’environnement. Le partenariat vert que nous avons conclu aujourd’hui s’appuie sur notre engagement commun à agir contre le changement climatique et à saisir les opportunités économiques inhérentes à la transition verte », a déclaré Timmermans lors d’une conférence de presse conjointe avec Bourita.
« Ensemble, l’Union européenne et le Royaume du Maroc peuvent tracer la voie vers un climat sain, un environnement prospère et la prospérité pour tous », a ajouté le vice-président de la Commission européenne, comme indiqué dans un communiqué de l’Union.
Bruxelles et Rabat ont affirmé que ce partenariat vert permettra à la fois de progresser vers leurs objectifs communs de devenir des économies sobres en carbone et résilientes au changement climatique, et la transition vers une économie verte, ainsi que de renforcer la coordination sur les mesures liées à la protection de l’environnement et à l’énergie. transition, à la fois bilatéralement, régionalement et avec des États tiers.
En outre, il pourrait contribuer à promouvoir « des projets innovants, durables, créateurs d’emplois et respectueux de l’environnement » et à développer la coopération avec d’autres acteurs internationaux afin d’atteindre les objectifs imposés dans l’accord de Paris, selon la lettre de la Commission européenne.
Cet accord vise également à consulter et échanger des politiques en amont, en tenant compte des intérêts, des priorités et des préoccupations de chacun des partenaires lors de l’élaboration des politiques sur les changements climatiques.
Cette association de l’Union européenne avec le Maroc est déjà « la plus profonde et la plus complète » avec n’importe quel pays d’Afrique, selon Bruxelles, qui a déclaré que l’accord a encore « un plus grand potentiel ».