MADRID, le 8 mars (EUROPA PRESS) –
L'Union européenne a salué la décision du président du Sénégal, Macky Sall, et confirmée par le Conseil constitutionnel, de tenir des élections présidentielles fin mars, mettant ainsi fin à « une période d'incertitude » dans le pays après que le chef de l'Etat ait avait précédemment proposé de tenir des élections après la fin de son mandat.
De même, l'Union européenne considère que cette décision « démontre la vitalité et la résilience des institutions et de l'État de droit au Sénégal », selon un communiqué du Service européen pour l'action extérieure, qui a confirmé que le bloc communautaire enverrait une observation électorale. mission à l'invitation de Dakar.
Enfin, l'Union européenne a appelé « tous les acteurs institutionnels, politiques et de la société civile » à s'engager dans « une campagne électorale apaisée, pour la tenue d'élections crédibles et transparentes, dans le respect des droits et libertés fondamentaux ».
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé la veille du 24 mars comme date de la tenue des élections présidentielles, comme l'avait annoncé mercredi le président Sall, levant ainsi les obstacles juridiques à la date initialement proposée.
Dans un communiqué, le Conseil a souligné que tant la date des élections que la convocation sont la « prérogative » du président, bien qu'il ait initialement averti Sall que la tenue des élections le 2 juin, deux mois après la fin de son mandat, mandat, était « contraire à la Constitution ».
Le mandat de Sall expire le 2 avril et il s'est lui-même engagé dans un discours public à ne pas rester en fonction au-delà de cette date. La proposition de tenir les élections le 2 juin a été critiquée par l'opposition, qui a qualifié le calendrier d' »illégal », estimant qu'il impliquerait une prolongation « de facto » du mandat de Sall.
Le président, qui avait tenté en vain de reporter les élections du 25 février au 15 décembre, a annoncé fin février le début d'un dialogue national pour mettre en œuvre le calendrier de la tenue des élections présidentielles. Ainsi, il a précisé que le 2 avril prochain son « contrat avec le peuple sénégalais » prendra fin.