BRUXELLES, le 20 juillet (EUROPA PRESS) –
Les États membres de l’Union européenne ont donné leur accord ce jeudi pour sanctionner trois dirigeants du régime taliban en Afghanistan pour violation des droits des femmes et des filles, qui sont exclues de l’éducation et de la justice.
Plus précisément, l’UE met sur liste noire le ministre taliban de l’éducation par intérim, Habibullah Agha, pour avoir refusé aux filles l’accès à l’enseignement secondaire en prolongeant l’interdiction faite aux étudiantes de fréquenter l’enseignement secondaire au-delà de la 6e année.
Également au juge en chef par intérim Abdul Hakim Haqqani et au ministre de la Justice par intérim Abdul Hakim Sharei pour avoir utilisé leur position pour attaquer les droits des femmes en excluant les femmes juges du système judiciaire afghan et en restreignant systématiquement l’accès des femmes à la justice.
Ces politiques sont un effort concerté pour refuser la justice aux femmes et l’utiliser comme un outil pour renforcer l’inégalité entre les sexes, en exposant les femmes et les filles à une situation d’impuissance et d’impunité.
Au total, l’UE maintient des sanctions contre 61 personnes et 20 entités, dans le cadre des sanctions pour violations des droits de l’homme, un instrument adopté fin 2020 pour répondre rapidement aux atteintes flagrantes aux droits dans le monde. Les personnes figurant sur la liste noire voient leurs avoirs gelés et il leur est interdit de se rendre dans l’UE ainsi que de transiter par les territoires de l’Union.