BRUXELLES, le 15 septembre (EUROPA PRESS) –
Ce vendredi, l’Union européenne a élargi les sanctions contre l’Iran, en adoptant des mesures contre quatre hauts responsables et six entités iraniennes impliquées dans la répression déclenchée par le régime après la mort de la jeune femme kurde Mahsa Amini, précisément un an après sa mort aux mains de l’Iran. de l’Iran, de la police morale iranienne.
A la veille de l’anniversaire de la mort de la jeune Kurde de 22 ans, décédée en garde à vue après avoir été arrêtée pour ne pas porter correctement son voile, l’UE a décidé d’élargir d’un dixième round les restrictions qu’elle applique contre Téhéran. de sanctions qui se concentrent sur les hauts responsables de la sécurité chargés de réprimer les manifestants et les médias pour avoir contribué à la persécution.
Plus précisément, le bloc inclut dans sa « liste noire » Gholamhossein Parvar, commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la révolution islamique au quartier général de la sécurité nationale de l’Imam Ali, à qui il attribue un historique de violations des droits de l’homme et, en particulier, blâme le mort et répression de manifestants lors des manifestations nationales qui ont eu lieu en novembre 2019.
L’UE sanctionne également les dirigeants de la police des provinces de Mazandaran et de Fars, pour leur rôle dans la répression violente de manifestations pacifiques fin 2019, lorsque la dernière grande révolte citoyenne s’est produite en Iran avant la vague de manifestations qui a fait des morts. Amini, et le plus haut responsable de la prison de Kachui, où les conditions de détention sont inadéquates et où il existe des preuves confirmant les exécutions.
Il s’agit de la dixième série de sanctions appliquées par les Vingt-sept depuis la mort de Mahsa Amini, qui touchent désormais 227 personnes et 43 entités dont les avoirs dans l’UE sont gelés et interdits d’entrée sur le territoire de l’Union.
SANCTIONS SUR L’AGENCE PROCHE DU RÉGIME
Parmi les entités sanctionnées par l’UE figure l’agence de presse Tasnim, que les Vingt-Sept accusent « d’agir comme une machine de propagande pour le régime iranien » et de refléter les opinions des « extrémistes » iraniens.
« Il est responsable de la publication de faux aveux de manifestants sur son site Internet et sur ses comptes de réseaux sociaux, ainsi que de la publication d’images de manifestants sur les réseaux sociaux et de la demande d’aide aux lecteurs pour leur identification », précise le Journal officiel de l’UE dans lesquels les sanctions sont collectées.
De même, l’UE impose des mesures punitives au Conseil suprême du cyberespace pour avoir « restreint l’accès de la population iranienne à Internet afin de prévenir ou d’opprimer les manifestations et limiter l’accès à une information ouverte et gratuite » et à quatre prisons en Iran pour les conditions de détention. emprisonnement et violations graves des droits de l’homme.