BRUXELLES, 20 (EUROPA PRESS)
Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil sont parvenus ce mercredi à un accord sur le pacte sur la migration et l’asile qui réformera la politique commune avec un meilleur contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne et offrira aux gouvernements une « solidarité à la carte » pour permettre aux migrants relocalisés pour éviter la réception avec des alternatives telles que le paiement d’une indemnité pour transfert refusé.
« Succès ! Après des années de stagnation politique, nous sommes parvenus à un accord », a annoncé tôt ce mercredi l’un des députés européens de l’équipe de négociation, le chrétien-démocrate néerlandais Jeroen Lenaers, après une matinée matinale de négociations sur les neuf dossiers qui composent du Pacte et qui couvrent l’ensemble du processus, y compris le renforcement du contrôle aux frontières et l’identification des migrants jusqu’à ce que chaque dossier soit résolu avec l’octroi de l’asile ou la décision d’expulsion.
La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a assuré dans une déclaration sur les réseaux sociaux que « le 20 décembre 2023 restera dans l’histoire » car un accord fondamental a été trouvé sur la gestion des migrations et de l’asile dans l’Union européenne. « Je suis très fier qu’avec le Pacte sur la migration et l’asile, nous soyons parvenus à proposer des solutions », a-t-il souligné.
« Toutes les pièces sont en place. C’est un tournant dans les cinq piliers clés du Pacte sur la Migration et l’Asile. Le chemin a été long mais nous y sommes parvenus », a célébré le vice-président de la Commission européenne en charge des migrations. , Margaritis, Schinas, sur un accord politique qui nécessitera encore des travaux techniques dans les semaines à venir pour être finalisé.
Les nouvelles règles, qui doivent encore être approuvées par la session plénière du Parlement européen et des Vingt-sept pour être formellement adoptées, mettent fin à des années de dures négociations entre les États membres eux-mêmes pour convenir d’un équilibre entre « solidarité » avec les pays en première ligne, comme l’Espagne et l’Italie, et la « responsabilité » qu’ils exigent de ces autres partenaires avec la crainte de mouvements secondaires.
Enfin, la solution réside dans un mécanisme de « solidarité flexible » qui obligera les Vingt-Sept à répondre à un partenaire dépassé par l’arrivée des migrants, soit en relocalisant une partie des arrivés sur leur territoire, soit en versant une indemnisation pour chacun. migrant qui arrive, j’ai rejeté.
L’objectif est de transférer au moins 30 000 migrants chaque année, mais les pays peuvent refuser d’accueillir une partie des personnes accueillies en échange d’une indemnisation de 20 000 euros pour chaque transfert refusé ou de moyens ou fonds de valeur équivalente.
Le modèle de solidarité « à la carte » s’appliquera également au mécanisme de crise ou de force majeure pour lequel le Parlement européen – et des pays comme l’Espagne et l’Italie dans un premier temps – ont défendu sans succès un système obligatoire de quotas d’accueil qui serait activé uniquement dans des situations extrêmes.
Parmi les principaux obstacles qui ont retardé l’accord figurent les garanties pour les groupes les plus vulnérables, y compris les mineurs non accompagnés et les familles, dans les procédures accélérées aux frontières qui comprendront des expulsions rapides de ceux qui n’obtiennent pas le statut d’asile et viennent de pays considérés comme sûrs.
Ils ont également dû résoudre les divergences lors du dernier cycle sur le règlement sur le contrôle préalable à l’entrée, permettant d’identifier plus rapidement ceux qui ne bénéficieront pas de protection, et la crainte des députés qu’en autorisant ce « filtrage » sur le territoire de l’UE, ils pourraient donner donner lieu à une discrimination à l’égard des personnes contrôlées.