« L’UE ne peut pas être la victime collatérale de la lutte entre les États-Unis et la Chine »

BARCELONE, 3 déc. (EUROPA PRESS) –

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a défendu que l’Union européenne « ne peut pas être la victime collatérale de la lutte entre les États-Unis et la Chine ».

Il l’a dit dans une interview à ‘La Vanguardia’ recueillie ce samedi par Europa Press, lorsqu’on lui a demandé s’il croyait que l’UE pourrait s’aligner sur la Chine avec les États-Unis.

Sur les effets sur l’industrie européenne de la loi de réduction de l’inflation votée par les Etats-Unis, Michel a soutenu que « l’Europe paie une facture extrêmement élevée pour la crise énergétique », et il estime que, dans le même temps, les pays exportateurs de l’énergie comme les États-Unis ou la Norvège obtiennent plus de revenus.

Il a assuré que la crédibilité des institutions européennes face à la crise énergétique dépendra de leur « capacité à démontrer qu’elles peuvent protéger les citoyens et les entreprises face aux difficultés économiques ».

A la question de savoir s’il existe une rivalité entre lui et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, il a assuré qu’ils entretiennent une relation professionnelle qui « fonctionne très bien lorsque chacun gère son rôle respectif ».

« Ce n’est pas un problème de personnalités ou d’institutions, mais c’est vrai que sur la question de l’énergie je sens qu’il faut agir plus vite », a ajouté Michel.