BRUXELLES, le 1er novembre (EUROPE PRESS) –
Le haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, s’est dit mardi préoccupé par le « vide politique » dans lequel vit le Liban, aggravé après la fin du mandat du président Michel Aoun, en raison de l’incapacité du Parlement à élire un successeur.
Les législateurs ont échoué dans leurs quatre tentatives pour nommer un remplaçant pour le leader chrétien vétéran de 89 ans. Le poste est devenu vacant, à un moment où le Liban « fait face à une situation socio-économique qui se détériore », selon Borrell.
« L’UE appelle une nouvelle fois les dirigeants libanais à organiser des élections présidentielles et à former un gouvernement de toute urgence », a ajouté le chef de la diplomatie européenne, qui a rappelé dans un communiqué qu’il n’y a eu aucune sorte d’accord politique depuis les élections législatives en Peut.
En ce sens, il a souligné qu’en juillet, le bloc avait déjà renouvelé le cadre de sanctions qui permet de punir ceux qui « bloquent une sortie de crise libanaise », tout en réitérant que l’UE est disposée à aider le Liban à réaliser « la reprise et stabilité qu’il mérite.
Borrell a exhorté les dirigeants locaux à « assumer leurs responsabilités » et à prendre des mesures, également en vue de faire face au processus de réformes en cours et de finaliser l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI) qui accorderait une aide minimale à l’économie locale extrêmement pauvre. .