BRUXELLES, 15 sept. (EUROPA PRESS) –
L’Union européenne a pris connaissance ce jeudi des informations de renseignement des États-Unis qui accusent la Russie de financer des partis politiques et des candidats de près de trente pays avec au moins 300 millions d’euros dans le but d’influencer d’autres États, même s’il espérait que des enquêtes seraient menées menées dans les pays touchés.
« Nous prenons note des conclusions publiées par les États-Unis, qui mettent une fois de plus en évidence les tentatives continues de la Russie d’influencer les politiciens et autres responsables en Europe et dans d’autres parties du monde par divers moyens », a déclaré le porte-parole étranger à Europa Press de l’UE, Pierre Stano.
En tout état de cause, la diplomatie européenne a laissé les futures enquêtes entre les mains des pays victimes de ces attentats. « L’UE attend avec impatience une enquête plus approfondie par les pays concernés », a-t-il déclaré.
Au niveau européen, l’UE attend le paquet législatif prévu dans les prochains jours avec des règles pour protéger les démocraties des entités financées par des pays tiers. « Nous protégeons notre économie et nos infrastructures critiques, avec la détection des investissements étrangers, donc nous devons aussi le faire pour protéger nos valeurs », a fait valoir le porte-parole.
Comme le rapporte mercredi ‘The Washington Post’, le Kremlin aurait prévu, depuis 2014, d’allouer des centaines de millions d’euros dans le cadre d’une campagne secrète pour affaiblir les systèmes démocratiques et promouvoir des forces politiques jugées alignées sur les intérêts russes.
Les services de renseignement américains soulignent que parmi les pays dans lesquels la Russie aurait tenté d’influencer se trouvent des États d’Europe, d’Afrique et d’autres parties du monde.