MADRID, 7 septembre (EUROPA PRESS) –
Ce vendredi, l'Union européenne a exprimé sa « satisfaction et son soulagement » face à la libération et à l'expulsion de 135 « prisonniers politiques » au Nicaragua, et a exhorté le gouvernement de Daniel Ortega à adopter de nouvelles actions en ce sens, notamment le rétablissement des libertés fondamentales. .
Le Service d'action extérieure de l'Union européenne a qualifié cette décision de « pas positif » qui devrait précéder de « nouvelles actions » des autorités nicaraguayennes, à qui il a demandé une nouvelle fois de libérer le reste des « prisonniers politiques ».
Dans une brève déclaration, le porte-parole des Affaires étrangères du bloc a salué les « efforts clés » des États-Unis, qui ont joué le rôle de médiateur dans ce processus annoncé jeudi, et du Guatemala, pays dans lequel les prisonniers, tous de nationalité nicaraguayenne, ont été transférés.
L'UE a assuré qu'elle « reste ouverte au dialogue » avec le gouvernement de Daniel Ortega, qu'elle a appelé à « rétablir les libertés fondamentales et à respecter le droit à la liberté d'expression et de dissidence dans le pays ».