BRUXELLES, le 27 août (EUROPA PRESS) –
L'Union européenne a jugé « très préoccupantes » les ordonnances de fermeture émises au Nicaragua contre plus de 1 500 ONG et a appelé le gouvernement de Daniel Ortega à « mettre fin aux restrictions de l'espace civique et à respecter le droit à la dissidence ».
L'UE, à travers le Service d'action étrangère dirigé par Josep Borrell, a réitéré sa demande de « restaurer » les libertés fondamentales au Nicaragua, ce qui comprend, entre autres, la libération de « tous les prisonniers politiques » et le retour au pays des humains. Organisations de défense des droits.
De même, le bloc a exhorté les autorités nicaraguayennes à entamer un dialogue « authentique et inclusif » avec « tous les acteurs concernés », en vue de prendre en compte les demandes que l'UE considère comme « légitimes ».
Au début de la semaine dernière, le gouvernement Ortega a annoncé la fermeture de 1 500 organisations de la société civile et, selon les Nations Unies, plus de 5 000 ONG ont perdu leur personnalité juridique au Nicaragua, pour la plupart depuis fin juin 2022.