BRUXELLES, le 18 juillet (EUROPA PRESS) –
Les dirigeants de l’Union européenne et de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) se sont mis d’accord mardi sans le Nicaragua sur une déclaration finale du sommet qui condamne la guerre d’agression russe en Ukraine.
Cela a été confirmé par le président français, Emmanuel Macron, dans des déclarations après la réunion. « Les discussions que nous avons eues ont montré l’unanimité moins un de la CELAC. Ils étaient vraiment alignés sur le texte », a-t-il soutenu.
Macron a assuré qu’il reste à clarifier s’il faut finalement opter pour un texte de conclusions des deux blocs qui exclut le Nicaragua ou une déclaration du président du Conseil européen, Charles Michel, et de l’actuel président de la CELAC, Ralph Gonsalves, une option qui a finalement été choisi comme l’ont confirmé des sources diplomatiques à Europa Press.
Ce communiqué vient après des négociations jusqu’au dernier moment pour clore des conclusions que les 27 pays de l’UE et les 33 de la CELAC accepteront et qui ont eu ses principaux obstacles au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba.
Plus précisément, le pays d’Amérique centrale, le plus proche de la Russie dans la région latino-américaine et qui a soutenu Moscou en votant pour dénoncer la guerre d’agression à l’Assemblée des Nations unies, a été le principal obstacle à un texte commun en raison de son refus d’accepter le vocabulaire utilisé par les Nations Unies pour condamner l’invasion russe.